TAWRIRT MOUSSA (SIWEL) — Le célèbre village de Matoub Lounès, Tawrit Moussa, a rendu ce lundi un vibrant hommage à un grand militant démocrate kabyle qui s’était totalement investi d’abord dans la guerre de libération algérienne contre le colonialisme français, puis dans le soulèvement du FFS en 1963 contre la dictature arabo-islamiste du régime algérien, puis dans la lutte contre le terrorisme islamiste avec les patriotes des groupes d’autodéfense . Hacène Ider est décédé vendredi dernier à l’âge de 70 ans, il a été enterré avec les honneurs qui lui étaient dus, ce lundi au cimetière de Tawrit Moussa.
Tawrit Moussa s’est mobilisée pour rendre hommage à Hacène Ider qui avait rejoint l’ALN (Armée de libération nationale) pour lutter contre l’infamie du colonialisme français.
Hélas, au lendemain de l’indépendance algérienne, après 7 longues années de guerre, en 1993, après le hold-up de l’armée des frontières et l’instauration du régime arabo-islamique de Benbella, Hacène Ider a dû reprendre la lutte contre le despotisme des nouveaux gouvernants de l’Algérie. Il sera emprisonné et subira les affres des prisons algériennes.
30 ans plus tard, Hacène Ider s’implique à nouveau dans la lutte contre le terrorisme islamiste à la suite de l’annulation des élections de 1992 qui avaient porté au pouvoir le Front islamique du salut (FIS). Il rejoint les patriotes qui se sont efficacement organisés en groupe d’autodéfense pour assurer la sécurité des villages et de leurs citoyens contre la folie meurtrière des islamistes.
Depuis que les patriotes ont été désarmés pour laisser la place aux unités de l’armée algérienne, curieusement le terrorisme ne sévit plus qu’en Kabylie.
Au terme de sa vie chargée de lutte et d’abnégation, c’est au final le seul peuple kabyle qui rendra à Hacène Ider l’hommage qui lui est dû pour son engagement et son sacrifice dans la défense de la justice et de la liberté contre le colonialisme français, contre le despotisme et l’usurpation arabo-islamiste et contre
mel,
SIWEL