SANT ‘EGIDIO (SIWEL) — Du 18 au 22 mars à Rome, une rencontre entre le MNLA, le HCUA et le MAA, s’est déroulée sous l’égide de la communauté catholique de Sant’Egidio. Cette dernière est connue pour ses médiations dans des crises politiques à travers le monde. Interviewé par RFI, Bilal Ag Chérif, le secrétaire général du MNLA, considère que malgré l’accord préliminaire de Ouagadougou signé sous garantie internationale, aucune initiative digne de ce nom n’a été lancée pour préparer un accord de paix. Il aura donc fallu sortir de la « tutelle franco- onusienne » pour enfin espérer mettre un terme à 50 années de souffrance, de meurtres et d’éxil.
Cette fois, malgré la méfiance, pour le moins justifiée, qu’il y a entre le MNLA, le HCUA et le MAA, la communauté catholique Sant ‘Egidio a réussi à rapprocher leurs mouvements qui ont trouvé un accord sur un document de coordination en vue de préparer des négociations sérieuses avec les autorités de Bamako. Pour le moment, ni la communauté de Sant’Egidio, ni le MNLLA ne souhaitent donner plus de précisions sur cette rencontre et encore moins sur ses résultats.
Toujours est-il qu’il a suffi de sortir de la « tutelle franco- onusienne » pour retrouver un minimum de sérénité et envisager l’avenir de l’Azawad, en dehors de toute pression, manipulation et compromission, même si tout le monde sait qu’une flopée de groupes armés ont été créé dans le but évident de diminuer la légitimité du MNLA. Mais même si tous s’accordent à parler systématiquement « des groupes armés du nord », il suffit que le MNLA boycotte une action pour que celle-ci soit caduque.
zp,
SIWEL 270807 MARS 14