TIZI-WEZU (SIWEL) — Faut-il descendre plus bas que ces quotidiens engraissés avec l’argent des Algériens, pour dire que nous, ne nous sommes pas concernés par cette presse, servile, vile et nauséabonde. Dans un récent article consacré au déjeuner républicain tenu à Tizi-Ouzou, le jeudi écoulé, ces deux quotidiens, avec leurs télévisions, ont versé dans une manipulation des plus atroces. Ils veulent présenter la Kabylie et notamment le MAK comme « un ennemi à abattre ».

 

Par : Amnay At Ifilkou

Leur logique est telle qu’elle n’a de l’emprise sur aucun esprit normalement constitué, mais elle révèle, au grand jour, ce que le pouvoir de Bouteflika a créé comme monstres et la haine que l’Algérie exprime pour le peuple kabyle. Il n’est pas étonnant qu’un journal comme Echourouk ou Ennahar, porté sur l’arabo-islamisme et la haine du kabyle, excellent dans ces vilaines manipulations de l’information, mais il est tout de même délictueux qu’un organe de presse jouit de toute cette liberté d’insultes et d’invectives au mépris des règles élémentaires du métier de journalisme régi par une éthique et une déontologie de la profession.

Ils savent que le MAK constitue réellement une alternative à cette Algérie qu’on impose à la Kabylie. Une Algérie de misère sociale, intellectuelle, culturelle et idéologique. Cette misère ne peut être portée que par une presse de la trempe d’Echourouk et son frère ennemis Ennahar. Lorsque des directeurs de publication de quotidiens comme Ennahar et Echourouk, tous les deux impliqués dans de salles affaires d’atteintes aux mœurs des travailleurs femmes de leurs journaux, quand des responsables de journaux sont issus de familles de harki, on ne peut s’attendre à une presse professionnelle.

Ali Fodil, directeur d’Echourouk est en justice pour harcèlement sexuel contre une femme de ménage de son journal. Il a été filmé et la vidéo est remise à la justice algérienne depuis plusieurs années mais sans suite. Le pouvoir en a besoin de lui. Le patron d’Ennahar, Anis Rahmani, de son vrai nom, Mohamed Megeudem, fils de harki, proche des milieux salafistes, est aussi un des journalistes algériens les plus corrompus. Avant de s’attaquer au MAK et autres mouvements politiques kabyles, ces deux personnages doivent d’abord répondre devant la justice de leurs relations avec Khalifa et même d’El Khadafi et rembourser l’argent pris de cet homme d’affaires.

Que ces journaux payent les dettes d’impressions que détienne la SIA. Que ces patrons de presse nous disent comment ils transfèrent l’argent pour payer les droits de diffusion de leurs chaînes TV à l’étranger. Pour quelle orientation politique répondent-ils ? Autant de question que seule une Kabylie autodéterminée pourra, un jour, saisir une justice, la vraie pour lever le voile sur toutes ces questions…. Ce jour-là, Echourouk et Ennahar n’auront pas le droit de citer au pays kabyle !

A.A.I
SIWEL 05 1443 JUI14

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