PARIS (SIWEL) — La célébration du 14 juillet, fête nationale française, a encore été cette année l’occasion de réaffirmer la France coloniale. Comme les zouaves et les tirailleurs sénégalais d’antan, les Etats africains sont venus à Paris parader et montrer « patte blanche » à leur génitrice qui décide du sort de ses président , tout comme elle décide « souverainement » du droit de vie ou de mort des peuples d’Afrique, casés par les tracés coloniaux, dans des Etats artificiellement crées pour être inféodés à la France dans l’unique perspective de préserver ses intérêts dans toutes ses « anciennes » colonies. Cette année l’Algérie qui terrorise les peuples autochtones du Mzab et de Kabylie, a été partie prenante de la fête nationale française.

 

Tout comme les soldats maliens l’année dernière, au plus fort de la lutte contre le terrorisme (comprendre la lutte contre l’aspiration de liberté du peuple Touareg), L’Etat algérien fait défiler ses officiers au défilé du 14 juillet à Paris, capitale de la patrie des droits de l’homme. Pendant que la république algérienne démocratique et populaire défile sur les champs Elysées, la gendarmerie algérienne poursuit tranquillement la mise en place du climat de terreur à l’encontre du peuple mozabite et verse 26 millions de dollars à la Palestine, dont les bénéficiaires seront à coup sure les braves djihadistes du Hamas qui utilise en tout bien tout honneur la population civile comme boulier humain.

Mais, dans la bien-pensance occidentale, personne ne souffle mot du terrorisme d’Etat pratiqué par l’Algérie contre les mozabites, ni contre les Kabyles. Personne ne songe non plus à "protester" contre l’Etat algérien qui instrumentalise le terrorisme islamiste dans le Sahel à travers l’Aqmi, dont les têtes pensantes sont algériens, mais aussi à travers ses nombreux petits dont le très utile Ansar Dine qui sert a neutraliser le MNLA et son projet d’indépendance de l’Azawad. Bien au contraire, l’Etat algérien est le "partenaire de confiance" de la lutte contre le terrorisme et défile le 14 juillet à Paris dans la capitale des droits de l’Homme.

Ci-après, la réalité de l’Etat algérien "démocratique et populaire" en image en vidéo dans le Mzab où il s’attelle à la "pacification" du peuple berbère du Mzab, pour reprendre la terminologie coloniale la France, génitrice des Etats artificiels d’Afrique, dont l’Algérie.

mel,
SIWEL 161444 JUI 14

La gendarmerie algérienne en mission de pacification attaque les habitations mozabites

La gendarmerie algérienne en mission de dégradation de biens de mozabites

Et quand des militants kabyles tentent de faire entendre la voix du Mzab à Paris, capitale du pays des droits de l’homme, ils sont « discrètement » interceptés par la police nationale française

Le 14 juillet sur les champs Elysées, la militante kabyle, Nadia Ould Said, membre du Collectif des Amazighs en France, a été discrètement interceptées par la police nationale française pour avoir tenté de lever le voile le racisme d’Etat pratiqué par l’Algérie à l’encontre du peuple berbère de Mzab.

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