ALGER (SIWEL) — Les autorités algériennes doivent cesser de bafouer le droit des Algériens de se rassembler pacifiquement à Alger, a déclaré l’ONG Human Rights Watch en réaction aux interdictions des marches dans la capitale en vigueur depuis juin 2001.
« Un dispositif de plusieurs centaines d’agents de police a été déployé le 20 mars dans le centre d’Alger pour refouler quelques dizaines de manifestants », écrit HRW qui cite Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
HRW a estimé que « la levée de l’état d’urgence décidée par le président Abdelaziz Bouteflika le 24 février n’a aucunement restitué au peuple algérien ses libertés fondamentales, telle que le droit de rassemblement », en rappelant que le droit de rassemblement est protégé par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel l’Algérie est partie.
« L’article 21 spécifie que le droit de réunion pacifique est reconnu. L’exercice de ce droit ne peut faire l’objet que des seules restrictions imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l’intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l’ordre public ou pour protéger la santé ou la moralité publiques, ou les droits et les libertés d’autrui. »
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SIWEL 211300 MAR 11