Plusieurs centaines de Kabyles de la diaspora, venus des quatre coins de l’Héxagone et même des pays limitrophes, ont répondu présent, à l’appel du réseau Anavad. Dès 15h, le parvis des Droits de l’Homme du Trocadéro, à Paris, affichait fièrement les couleurs chatoyantes du drapeau amazigh.

Les kabyles présents étaient saisi par l’émotion de voir un étranger se faire assassiner chez eux. ils éraient saisi d’émotion mais aussi de colère et d’une crainte certaine sur l’avenir sombre que semble lui résrever l’Etat algérien.

Tous les intervenants, sans exception, ont mis en avant la nature douteuse de cet enlèvement et davantage encore de l’ignoble assassinat dans un territoire quadrillé au centimetre carré par l’arme algérienne. Yacine Chéraiou, Yasmina Oubouzar, Malika Baraka, Yella Houda, Nadia Ould Said, ces activistes kabyles et chaouis, ces responsables politiques et ces militants de longue date, ont fait le même constat: il y a quelque chose qui se trame contre la Kabylie et un étranger à fait les frais de cette ignoble machination.

Dans son intervention,Ferhat Mehenni, président du GPK est revenu longuement sur l’historique de la Kabylie qui ne peut en aucun cas être dépositaire du terrorisme islamiste, étant donné qu’il le combat de longue date, contrairement à l’Etat algérien qui l’instrumentalise.

L’appel du réseau Anavad consistait à:

– Dénoncer l’assassinat d’Hervé Gourdel par les terroristes islamistes avec la complicité des services algériens]b
– Dénoncer le régime algérien qui livre la Kabylie à l’insécurité servant de prétexte à l’occupation militaire du territoire kabyle.
– Défendre l’honneur de la Kabylie et son droit à son autodétermination

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SIWEL 271801 SEP14