TIZI-OUZOU (SIWEL) — Vers 06h00, ce dimanche 16 novembre 2014, le tronçon Est de la RN 12, entre le nouveau rond-point de Oued Aissi et la cité universitaire, a été pris d’assaut et barré par un amoncellement de pneus en feu. Au milieu de cette pagaille, flottaient scandaleusement deux drapeaux à l’unisson : le drapeau algérien et le drapeau Amazigh; une manière d’imputer à la Kabylie cet acte de vandalisme qui est en réalité le fait des Arabes installés par l’Etat algérien sur cette portion de Kabylie afin de briser l’homogénéité kabyle.
Ce sont les habitants du bidonville de Oued Aissi, communément perçus comme des colons arabes, qui sont à l’origine de cette coupure sauvage de la route, et non pas les Kabyles !
Aussi, le drapeau kabyle n’a rien à faire dans ces actes de vandalismes qui ne sont pas le fait d kabyles et encore moins trôner au milieu de pneus carbonisés. On peut aisément estimer que cet acte est volontaire afin que l’assentiment des voyageurs et automobilistes kabyles pris en otage ce matin ne se déversent encore et toujours sur les Kabyles qui brandissent cet emblème de liberté t de dignité. Cet emblème, assimilé, à juste titre au combat kabyle sera ensuite exhibé dans le paysage médiatique algérien tellement friand de pouvoir asséner quelques "contrevérités" sur la Kabylie.
On peut y croiser des femmes, déguisées en femmes kabyles drapées d’une foutha, en train de mendier avec des adolescentes ou des enfants en bas âge, à Tizi Ouzou-ville alors que tout le monde sait que ce ne sont pas des kabyles. Et ils ne parlent pas un mot de kabyle d’ailleurs. Sans compter que la mendicité est un phénomène totalement inconnu chez les kabyles.
Ce grave précédent n’est pas sans rappeler les échauffourées de l’année dernière entre ces mêmes arabes et les Kabyles. Les nouveaux arrivants débarqués en Kabylie par l’Etat algérien se sont rendus coupables à maintes reprises d’actes de délinquance et d’agressions violentes dans les environs de la gare de Oued Aissi. La mise au ban de cette population par la société kabyle des communes alentours est sans appel et la vigilance est permanente depuis longtemps déjà.
Ce genre d’actions sauvages, ce matin, a porté atteinte encore une fois à l’image du peuple Kabyle et aux symboles de la Kabylie
Cet acte ne doit pas être minimisé et encore moins se banaliser. Il fait partie d’un ensemble de procédés qui visent à enfoncer la Kabylie dans le magma arabo-islamiste algérien afin de la "normaliser".
Surtout, de cet acte de vandalisme, c’est l’économie de cette partie de la Kabylie qui en sort fragilisée. La désorganisation de tout le trafic autoroutier aura jeté sur les routes tous les voyageurs et étudiants, en ce premier jour de semaine.
Aucun véhicule de particulier, de chantier ou les transports en commun n’ont pu parcourir leur itinéraire convenablement préférant même, pour ceux qui le pouvaient encore, faire demi-tour avant de se retrouver coincés dans un étouffant embouteillage. Les passagers n’ayant le choix qu’entre rentrer chez eux ou parcourir le reste de leur trajet à pieds, jusqu’à Tizi Ouzou.
ACE,
SIWEL 161230 NOV 14