KABYLIE (SIWEL) — Comment l’autopsie pratiquée par les médecins algériens, et rendue publique par le ministre algérien des Sports lui-même, pouvait-elle ne pas mentionner entre autres : la luxation de l’épaule gauche, la fracture de la clavicule gauche à laquelle il manquait quelques 2 centimètres au niveau de sa jonction avec le sternum, fractures de 2 vertèbres cervicales C1 et C2 et une vertèbre dorsale T1, sans oublier l’embarrure de la calotte crânienne suite à un coup violent ayant entraîné la fuite du liquide céphalo-rachidien par les oreilles et les narines…
Après moults recherches sur ce type d’ardoise qui trainerait dans les chantiers aux alentours du stade de Tizi-Ouzou, Siwel a questionné un anthropologue-charpentier qui nous a éclairé : Il ne pourrait s’agir que d’une ardoise croisée avec un gypaète, cet oiseau qui se nourrit exclusivement que d’os, ce qui expliquerait le fait qu’il manque 2 cm à la clavicule gauche… Epoustoufflant !
Liste non-exhaustive des mensonges des autorités sportives et judicaires algériennes :
Ils ont tout dit, sauf la vérité. Alors que le regretté Albert Ebossé venait de trouver la mort en ce 23 août dernier, les questions sur sa disparition n’ont pas tardé à affluer.
Devant les caméras, Mohand Cherif Hannachi, le président, depuis 1993, de la JS Kabylie, a d’abord marmonné que le Camerounais aurait « glissé sur une flaque d’eau », avant de décéder suite à la rupture d’un « nerf » de la nuque.
Face aux interrogations, il a ensuite privilégié la thèse d’une crise cardiaque, corroborée dans la foulée par le médecin du club : « Pendant le match, Albert a fourni beaucoup d’efforts. Au moment où il allait quitter le terrain, il a eu un malaise. »
Thèse confirmée le 24 août, soit au lendemain du drame, par le directeur du CHU de Tizi-Ouzou, Abbès Ziri qui a déclaré : « Quand il est arrivé aux urgences du CHU, des médecins du CHU notamment les médecins réanimateurs étaient à son attente, malheureusement le feu Ebossé est arrivé dans un état comateux. Quelques secondes après son arrivée, il a fait un arrêt cardiaque, l’équipe médicale, notamment les spécialistes en réanimation, ont fait l’impossible pour le réanimer, malheureusement, il est décédé, après que tous les moyens pour le réanimer lui aient été appliqués, M. Ebossé est décédé vers 21h30 »
A la suite de la publication du compte rendu de la contre-autopsie camerounaise, Hannachi a soutenu, mordicus à RFI qui l’interviewait que : L’Etat algérien a fait une autopsie le plus normalement du monde et a donné un peu d’argent. Nous, on doit continuer à verser les salaires (du défunt à sa famille, Ndlr). Je pense que ce n’est pas bien ce qu’ils (l’avocat de la famille d’Albert Ebossé et le médecin mandaté, Ndlr) ont dit lors de la conférence de presse (organisée à Douala le 13 décembre dernier, Ndlr).
b[Il n’est pas rentré aux vestiaires ! Il est tombé juste au niveau du tunnel. […] Le service de sécurité était dans le tunnel]b.
Le coéquipier d’Ebossé à la JSK, Kamel Yesli, a lui, raconté à France Info que son ami aurait reçu « deux projectiles », le premier au poignet et le second à la tête, « qu’il n’a pas pu esquiver ».
Et de raconter au Parisien : « J’étais blessé lors du match donc j’ai été le premier à l’accompagner à l’hôpital. J’ai été choqué et abattu par ce que j’ai vu. Ils ont tué mon frère (sanglots)… Avec les joueurs, on s’est tous réunis autour de lui. On n’a pas pu dormir de la nuit. Dimanche matin, on s’est retrouvés à l’hôpital puis on a accompagné sa dépouille sur Alger ».
Le capitaine de la JSK : « Je l’ai vu tomber, il n’y avait pas de sang ni de pierre »
Ali Riyal a, dans un entretien accordé à un journal arabophone algérien déclaré qu’il était sorti en même temps qu’Ebossé, et assure « qu’il n’y avait ni pierre ni autre chose, et il n’y avait pas de sang ni sur son visage ni sur son maillot. Il était juste tombé par terre, et à ce jour, j’ignore ce qui l’avait fait tomber ».
A ces "scenarii" contradictoires, le pouvoir algérien les couvre de son sceau officiel :
Mohamed Tahmi, le ministre des Sports algérien, a livré le rapport officiel de l’enquête en septembre dernier : le Camerounais serait bien mort à cause d’un projectile lancé depuis les tribunes du stade de Tizi Ouzou, où la JSK venait de s’incliner contre l’USM Alger (1-2). « L’objet litigieux est identique aux objets retrouvés sur les chantiers hors du stade du 1er novembre 1954. Il s’agit d’une ardoise tranchante » avait expliqué le ministre, avant d’infliger une lourde sanction au club kabyle, dont les matchs cette saison se jouent à huis clos. Punition exemplaire. Affaire classée (sic).
Tayeb Louh, le garde des Sceaux algériens, avait expliqué en septembre dernier que « ce n’est pas uniquement celui qui a jeté le projectile qui sera puni, mais tous les responsables qui n’ont pas pris les mesures de protection ».
Autopsie algérienne mise à mal par la contre-expertise camerounaise :
Il aura finalement fallu attendre presque cinq mois et la publication de la contre-expertise de l’hôpital militaire de Douala, où le corps de l’attaquant a été rapatrié, pour que les voiles et les dissimulations s’évanouissent.
Menée par les docteurs André Mouné et Fabien Fouda à la demande de la famille du défunt, la seconde autopsie de l’attaquant camerounais, pratiquée le 11 septembre dernier, a révélé l’existence de multiples fractures à différents endroits du corps : « Nous avons constaté une série de cinq lésions assez patentes qui ne corroborent pas la thèse avancée dans un premier temps par les autorités algériennes, qui laissaient croire que le joueur aurait été tué par un projectile lancé depuis les gradins », a affirmé le médecin anatomo-pathologiste André Mouné, photos choquantes à l’appui (âmes sensibles, s’abstenir, cf diaporama ci-dessous), avant d’ajouter : « Le scénario vraisemblable est qu’il est rentré vivant dans les vestiaires comme le confirme les vidéos le montrant rentrer vivant dans le tunel menant aux vestiaires. Il a été immobilisé, on lui a pris le bras gauche vers l’arrière et, en se débattant, son épaule s’est déboîtée. Il a dû se débattre et a reçu un coup sur le crâne, sur la calotte crânienne. Cela a fait vaciller les os de la base du crâne, d’où la présence de liquide céphalo-rachidien. »
Ebossé battu à mort
Avocats de la famille du défunt, le Camerounais Ruben Billap et le Français Jean-Jacques Bertrand suspectent même une «agression terrible» survenue dans le vestiaire, « certainement à plusieurs assaillants », d’où les nombreux traumatismes constatés sur le joueur.
Raison pour laquelle les deux juristes entendent saisir la Fifa alors que les autorités algériennes sont murées dans le silence prétextant que l’affaire est entre les mains de la justice, exception faite des sorties médiatiques ubuesques du président de la JSK, et que l’enquête préliminaire du Parquet de Tizi Ouzou n’a levé aucun doute sur les réelles circonstances qui ont conduit au drame.
La population kabyle et à sa tête, son représentant légal, le Gouvernement provisoire kabyle, avait, dès le début, mis l’index sur une machination du pouvoir arabo-islamiste algérien pour nuire, salir et dégrader la marque de sympathie envers la Kabylie aux yeux de l’opinion internationale, d’où cet assassinat d’un joueur dans l’enceinte d’un stade kabyle pour faire porter le chapeau au peuple kabyle et un mois après, jour pour jour, la décapitation d’un guide de haute montagne français par le Daesh algérien qui avait commis son forfait dans le massif kabyle du Djurdjura…
Le peuple kabyle, qui résiste vaillament à l’islamisation et à l’arabisation entrepris depuis l’indépendance par le pouvoir algérien, entend faire éclater la vérité sur le meurtre dont furent victimes les amis de la Kabylie, accueillis avec une hospitalité sans égale, mais que des officines en haute sphère au sommet de l’Etat algérien avaient décidé de retourner contre elle en minant les maquis kabyles de leurs terroristes et la rue kabyle de leurs relais locaux…
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SIWEL 212213 DEC 14