RIFLAND Dans le contexte des négociations entre le Maroc et l’Espagne concernant le dossier des gaz toxiques, utilisés par l’Espagne contre le peuple Rifain lors de la guerre du Rif, et où les deux gouvernements essayent de fermer définitivement ce dossier lourd sans tenir compte de la position des RIFAINS et sans aucune réparation pour les victimes, le « Mouvement du 18 septembre », émanant de la population Rifaine libre a adressé une Lettre au gouvernement espagnol, à la société civile espagnole et aux partis politiques espagnols pour demander d’arrêter immédiatement ces négociations déroulant sans aucune participation des RIFAINS qui sont les premiers et les derniers intéressés dans cette affaire car ce sont bien les rifains qui ont été gazés par l’Espagne
Voici la lettre dans son intégralité :
« Mouvement 18 septembre pour l’indépendance du RIF »
Lettre au gouvernement espagnol concernant les négociations Maroc-espagnol du dossier des gaz toxiques contre le RIF
Le mouvement 18 septembre pour l’indépendance du RIF suit avec une grande préoccupation les dernières négociations entre le gouvernement espagnol et son homologue marocain concernant le dossier des gaz toxiques utilisés contre la République du RIF (1921 – 1926).
Pour le mouvement 18 septembre, ces négociations est un crime rajouté à la série de ceux exercés contre le peuple RIFAIN par les deux pays qui sont en train de négocier ce dossier.
Le mouvement 18 septembre émanant de la population Rifaine libre, considère le régime marocain comme une force occupante basée sur le Rif jusqu’à présent, lance un appel au gouvernement et au peuple espagnol afin d’éviter un autre crime contre ce peuple voisin des espagnols à travers les négociations avec le Maroc sur un sujet qui ne concerne que les Rifains.
Le mouvement 18 septembre appelle l’Espagne à engager une discussion avec les Rifains eux mêmes, sans la médiation de personne, et loin de l’État marocain qui est une partie de la problématique Rifaine. Et s’il est nécessaire d’impliquer l’État marocain dans ces négociations, il doit l’être en tant que bourreau, et non comme une victime.
Suite à toutes ces considérations, le mouvement 18 septembre voit que l’Espagne marche dans un chemin hostile aux ambitions du peuple RIFAIN, parce que le gouvernement marocain ne représente pas le RIF, et n’a pas le droit de parler au nom de ce peuple qui attend encore une position courageuse et historique auprès du gouvernement espagnol afin de régler ce problème.
Le mouvement 18 septembre appelle aussi toutes les forces vivantes de l’Espagne, les partis politiques, les syndicats et les ONG des droits de l’homme, pour arrêter ces négociations avec le Maroc, soit celles de la guerre chimique où d’autres qui concernent les relations Rifo-espagnoles.
Fikri El AZRAK
Coordinateur général du mouvement 18 septembre
2 Janvier 2015
– Une copie de cette lettre a été envoyé aux :
Président du gouvernement espagnol: Mariano Rajoy Brey
Le président du Congrès des députés espagnol: Jesús Posada Moreno
Président du Sénat espagnol : Pío García-Escudero Márquez, conde de Badarán
Président de la Généralité de Catalogne : Artur Mas i Gavarró
Le président du gouvernement des Canaries : Paulino Rivero Baute
Le président du gouvernement Basque : Iñigo Urkullu Rentería
Le Président de la communauté autonome de Melilla : Juan José Imbroda
Le Président de la communauté autonome de Ceuta : Juan Jesús Vivas
– Présidents des partis politiques espagnols :
Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)
Le parti populaire (PP)
La gauche unie (IU)
Podemos.
La solidarité Catalane pour l’indépendance (SCI)
Convergence démocratique de Catalogne (CDC)
Convergence et Union (CiU)
La Gauche républicaine de Catalogne (ERC).
Union démocratique de Catalogne (UDC)
Le parti nationaliste Basque (EAJ-PNV)
Centre canarien nationaliste (CCN)
L’Union du peuple navarrais (UPN)
La Coalition canarienne (CC)
– Les syndicats espagnols :
Les Commissions Ouvrières (CCOO)
La Confédération nationale du travail (CNT)
La Confédération générale du travail (CGT)
L’Union générale des travailleurs (UGT)
Syndicat de travailleurs basques (ELA)
– Les ONG des droits de l’Homme espagnols :
L’Association espagnole pour les droits de l’Homme (APDHE)
o La section espagnole d’Amnesty International
l’Association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH).
La fédération des associations espagnole pour les droits de l’homme (FADPDHE).
L’association espagnole pour le droit international des droits de l’homme (AEDIDH).
La ligue espagnole pour les droits de l’homme (LEDH).
version française :
http://rifland.blog.lemonde.fr/files/2015/01/Lettre-M-18-au-Gouvernement-Espagnol.pdf
http://rifland.blog.lemonde.fr/files/2015/01/CARTA-POR-EL-GOBIERNO-ESPANOL.pdf
SIWEL 051735 JAN 15