TOULOUSE (SIWEL) — Le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Ferhat Mehenni, s’est recueilli dans la matinée de samedi 7 février, à Moissac, sur la tombe de l’aède kabyle, Slimane Azem, avant de se rendre à Toulouse pour rencontrer à l’hôtel Saint-Severin les membres de la diaspora kabyle de la région de Toulouse, dans le sud-ouest de la France
« La Kabylie qui a été privée de l’histoire, par l’écriture, n’a jamais cessé de transmettre l’héritage ancestral, par voie orale. C’est grâce à des Hommes comme Slimane Azem, que cette pensée a été fixée, portée et renouvelée ensuite par les générations qui sont venues après. »
« Slimane Azem était l’aéde, le poète, le sage, c’est notre fabuliste, c’est notre Esope, c’est notre La Fontaine, mais c’est aussi notre Kant, notre Schopenhauer, notre Hegel, il était le philosophe de son temps, bien qu’il n’a pas été à l’école, il a eu la meilleure formation par l’école de la vie, »
A 15h, Ferhat Mehenni, s’est rendu à la ville rose pour y rencontrer la diaspora kabyle toulousaine, venue massivement écouter le chef de l’Exécutif kabyle sur la situation politique, sociale et économique de la Kabylie, en informant ses concitoyens sur les réalisations et les projets de l’Anavad sur la scène internationale en esquissant les acquis et les avancées du MAK en Kabylie.
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