ALGER (SIWEL) — Madani Mezrag, chef de l’Armée islamique du salut (bras armée du Front Islamique du Salut), et non moins « consultant » auprès de la présidence de la république algérienne, avoue et ne regrette rien » Oui j’ai tué des algériens » !. mieux encore, il réfute le statut de repenti car ce terroriste sanguinaire, s’il devait se repentir, il ne « se repentirait que pour Dieu »… Les 200 000 personnes massacrées, égorgées, violées, décapitées l’ont bien cherché
Ce criminel affirme avoir tué toutes ces personnes parce qu’ « Ils nous ont confisqué nos droits et nous étions dans une situation de légitime défense ». Sauf que l’écrasante majorité de ceux que la nébuleuse islamiste a assassinée étaient de simples citoyens, parmi lesquels plus d’une centaine de journalistes, des jeunes filles qui refusaient de porter le voile, des laïcs, des démocrates et la crème de l’intelligentsia kabyle, comme Tahar Djaout, Smail Yefsah, Nabila Djahnine et tant d’autres.
Ce terroriste affirme qu’il a tué, sans regret, ceux qui voulaient le tuer : « Nous avons tué ceux qui voulaient nous tuer. Nous avons pris les armes pour défendre la voix du peuple et son choix politique ». Or, aucun islamiste n’a jamais été tué par un civil et encore mois par une jeune fille de 17 ans… Katia Benghana aurait-elle attenté à la vie d’un égorgeur du FIS ?
Il affirme également qu’il n’est pas un repenti parce que, précise-t-il, « Je ne me repentirai que pour Dieu » et que si son organisation terroriste a cessé les hostilités c’est en vertu de l’accord qui « garantissait à tous les membres de l’AIS de recouvrer leurs droits civiques et civils, dont celui d’exercer la politique » .
Mais Madani Mezrag n’est pas satisfait de l’impunité dont lui et ses acolytes ont bénéficié car, précise-t-il, « la réconciliation nationale qui exclut le retour à la politique ceux qui étaient impliqués dans le terrorisme durant les années 90 doit être être réformée ». Qu’à cela ne tienne, son organisation criminelle a déjà été autorisée à tenir son université d’été à Jijel et lui-même est le "consultant" privilégié de la présidence de la république algérienne. Quant à ses camarades égorgeurs, comme Ali Djeddi par exemple, ils sont membres de "l’opposition démocratique" pour les libertés et la transition démocratique et pas avec n’importe quel parti politique mais avec le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de Said Sadi qui incarnait jadis le combat pour la laïcité, la démocratie et l’identité.
Alors, si dans les pires années du terrorisme la question du "qui tue qui" empoisonnait le débat et semait le doute chez les victimes de ces sectes criminelles, aujourd’hui ce qui empoisonne le débat et sème le doute dans le cœur des honnêtes gens c’est bien "qui est qui".
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SIWEL 082203 FEV 15