ALGER (SIWEL) — Furieux de voir deux artistes kabyles de renommée internationale, Idir et Ait-Menguellat, refuser de jouer la sinistre comédie du reniement en participant aux festivités de « Constantine capitale de la culture arabe », l’ancien ambassadeur algérien, Othmane sadi, n’a rien trouvé de mieux que de fustiger les Amazighs (Berbères) en les qualifiant d’ « ignorants et des sauvages », estimant sans doute que l’arabo-islamisme n’a pas suffisamment « civilisé » ces « sauvages » qui rechignent encore, après 14 siècle de «civilisation» , à pratiquer l’abattage systématique des têtes qui refusent de se soumettre.
Pour mémoire, en 2001, l’intellectuel et cadre algérien, Othmane Sadi, avait déjà été pris d’une peur panique tant il craignant pour la suprématie coloniale de l’arabo-islamisme au cours du tragique Printemps Noir de Kabylie. Il n’avait alors rien trouvé de mieux que de supplier les émirs d’Arabie et les dictateurs arabes d’Afrique du Nord d’intervenir pour empêcher toute reconnaissance de la seule et unique langue authentiquement nord-africaine : Tamazight. Celle-ci n’eut d’ailleurs qu’une reconnaissance de façade après que 27 jeunes kabyles furent assassiné par la gendarmerie "nationale" algérienne.
Othmane Saadi, ce fou furieux au cerveau ravagé par l’idéologie coloniale de l’arabo-islamisme en Afrique du Nord, est visiblement atteint d’une dégénérescence mentale très avancée. En défenseur schizophrénique de la substitution identitaire arabe sans partage, l’ancien ambassadeur est furieux de voir deux artistes kabyles de renommée internationale, Idir et Ait-Menguellat, refuser de jouer la sinistre comédie du reniement en participant aux festivités de « Constantine capitale de la culture arabe ». Incapable de comprendre que le reniement est loin d’être une qualité, cet intellectuel arabo-islamique n’a rien trouvé de mieux que de fustiger les amazighs (berbères) en les qualifiant d’ « ignorants et des sauvages », estimant sans doute que l’arabo-islamisme n’a pas suffisamment « civilisé » ces "sauvages" qui rechignent encore, après 14 siècle de «civilisation», à pratiquer l’abattage systématique des têtes qui refusent de se soumettre au reniement.
La folie furieuse de cet « intellectuel », et non moins digne représentant de la « splendeur arabe » de l’Etat algérien, a été étalée dans le journal kabylophobe El ChourouK, après que les chanteurs Idir et Ait-Menguellat aient refusé de participer aux festivités de « Constantine capitale de la culture arabe ». Ce journal, de même que son acolyte d’Ennahar, ouvertement racistes, islamistes, pro daechistes, ont coutume de commette des articles insultant vis-à-vis de la langue, la culture et l’identité amazighe, qu’ils jugent insuffisamment « civilisées », tant que celles-ci n’ont pas opéré un total reniement et une parfaite substitution.
zp,
SIWEL 241425 FEV 15