Les griefs retenus contre Abdelwahid Bouabdallah incluent : « Comportement irresponsable, illégalité du conseil syndical, ingérences. » D’après les syndicats de la compagnie nationale algérienne « la situation est critique ». Jugeant la situation de l’entreprise assez grave, les douze sections syndicales, qui regroupent pilotes, personnels non naviguant, personnel technique et administratif, en appellent au gouvernement pour un limogeage pur et simple du Pdg Abdelwahid Bouabdallah.

Le 8 mars dernier, la presse algérienne le disait parti de son plein gré ou bien à la demande du gouvernement. Une information démentie le jour même par l’intéressé.

Pour rappel, Air Algérie avait passé l’été 2010 dans le collimateur de la Commission Européenne, qui lui reprochait le non-respect des règles de sécurité, dans l’entretien comme les opérations, et avait été jusqu’à brandir la menace de placement sur la liste noire.

La liste noire mise à jour le 23 mars 2010 compte plus d’une vingtaine de pays dont la République islamique d’Afghanistan, la République islamique d’Iran, République d’Indonésie, République du Kazakhstan, République du Kirghizistan ainsi que quelques pays d’Afrique comme le Soudan, l’Angola et le Congo.

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