La diplomatie algérienne vient de subir un énième affront. Le SG de l’ambassade d’Algérie à Nouakchott, capitale mauritanienne a été expulsé. Les griefs retenus contre ce représentant de l’Etat algérien concerne son immixtion dans la rédaction d’un article de presse dans un journal mauritanien il où il avait inspiré le rédacteur pour accuser le Maroc d’avoir inondé le nord de la Mauritanie de drogue. Après investigation, il s’est avéré que le diplomate algérien était derrière l’écrit. Dés lors qu’il s’est rendu coupable d’une attaque contre un pays tiers à travers une presse locale, les autorités mauritaniennes ont décidé de le « chasser ». Trois jours après l’incident, les autorités algériennes n’ont pas encore réagit.

Benali Cherif, porte-parole des affaires étrangères où « la source aux affaires étrangères », comme aime à le souligner la presse algérienne a déclaré que « l’Algérie ne comprend pas cette réaction ». Elle est venue après un autre incident diplomatique entre l’Algérie et le Maroc à l’ONU. Une délégation de Sahraouis qui voulait intervenir dans les débats de plénière à l’ONU a été, selon des informations, empêchée par des Marocains. Ces derniers étant très actifs en Europe. Ainsi, les Algériens qui se trouvaient sur les lieux ont intervenu pour défendre les représentants du Polisario.

L’affaire de l’expulsion du SG de l’ambassade, un symbole de souveraineté pose le problème de la place de l’Algérie dans le continent. Elle qui se fait depuis un moment le « guide » de l’Afrique s’est vue humilier par la Mauritanie qui a préféré s’allier au Maroc qu’avec l’Algérie. Ramtane Lamamra doit méditer sur cet « incident » avant de faire l’éloge de la diplomatie algérienne.

AAI
SIWEL 261757 AVR 15