ALGER (SIWEL) — Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a critiqué la diplomatie algérienne, qu’il traite d’incapable de suivre les changements qui s’opèrent dans les pays du Sud à la faveur des révolutions démocratiques.
secrétariat national, a indiqué que « pendant que la lame de fond démocratique secoue le Sud, entrainant la dissolution de la junte birmane dans son souffle, Alger renforce ses relations avec Téhéran, Damas, Sanaa, Tripoli ou Abidjan. »
Le RCD a ajouté que le résultat des choix diplomatiques du régime algérien est que « notre diplomatie est à la marge du monde et nos partenaires traditionnels se désengagent de notre pays », puisque, poursuit le RCD, « la quasi-totalité des opérateurs du secteur des hydrocarbures refusent désormais de s’impliquer avec un régime discrédité et sans perspective ».
Sur le plan interne, le RCD a affirmé que « face aux changements qui sont en mouvement, de façon multiforme mais radicale, du Caire à Rabat en passant par Tunis et, à terme Tripoli, les potentats d’Alger, pour leurs parts, entretiennent l’illusion d’une préservation d’un pouvoir tribal, héréditaire dans sa lignée biologique ou politique ».
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