(SIWEL) —Dans une allocution marquante ce 14 juillet 2025, Ferhat Mehenni, président du Gouvernement kabyle en exil, a éclairé le destin de la Kabylie : « D’ici la fin de l’année, nous déclarerons unilatéralement notre indépendance ». Un ultimatum lancé à l’Algérie, qualifiée sans ambages d’ « accident de l’histoire », après 24 ans de lutte pacifique et 63 ans d’ »oppression » postcoloniale.
« L’Algérie doit quitter le territoire kabyle. Ce régime ne sait que brûler nos villages, emprisonner nos militants et imposer la honte par la torture ».
Monsieur Mehenni a acté l’échec des négociations : « Les voies du dialogue sont scellées. Aucun interlocuteur raisonnable du régime algérien ne s’est manifesté ». Un constat brutal nourri par :
- La répression systématique (détentions arbitraires, documents de « reddition » forcée).
- Le refus d’Alger d’examiner les revendications kabyles, malgré des appels répétés depuis 2001.
Négociations? Alger privilégie la répression : incendies criminels, emprisonnements arbitraires (des centaines de prisonniers politiques kabyles, 38 condamnés à mort de Larbaâ Nath Irathen), et tortures .
Monsieur Mehenni rappelle que De Gaulle avait offert l’indépendance à la Kabylie dans les années 1960, mais les Kabyles ont choisi de libérer l’Algérie entière… pour être trahis .
Le président du gouvernement kabyle en exil a salué l’accord pacifique entre la France et la Nouvelle-Calédonie, y voyant un précédent contre le « jacobinisme » : « La solution par la négociation réjouit le peuple kabyle ». La négociation pacifique a vaincu l’uniformisation forcée ».
Il oppose ce succès à l’intransigeance algérienne, qualifiant Alger de « tombe de la Kabylie » et rappelant que 128 Kabyles ont été tués par des balles explosives interdites en 2001.
L’abandon des alternatives : « Autonomie, fédéralisme ou régionalisme ? J’ai tout étudié. Aucun peuple n’est comblé sans l’indépendance », assène monsieur Mehenni .
Le président kabyle trace une ligne rouge morale :
- Trahison et Honneur : « Un Kabyle qui trahit sa cause ne trahit que lui-même. L’histoire se souvient des insoumis ».
« Chaque Kabyle doit comprendre : notre combat est juste. Nous sommes un mur. Personne ne nous brisera ».
« Nous sommes des bâtisseurs, pas des destructeurs. Mais le colonialisme, nous le détruirons » – Ferhat Mehenni
Feuille de Route Vers l’État Kabyle :
Consultation : Un document va être soumis aux militants et au Parlement kabyle pour valider la déclaration d’indépendance.
Mobilisation : Utilisation entre autres des réseaux sociaux pour unir les Kabyles avant fin 2025.
Renaissance souveraine : Référence à la renaissance de l’État kabyle devant l’ONU en 2024, effacé par la France en 1857 et 1871.
Dans une conclusion poignante, monsieur Mehenni lance :
« Personnellement, je ne suis pas un immortel… Mais la Kabylie sera libre, avec son drapeau, parmi les nations. Elle deviendra le meilleur pays au monde. Le combat est éternel ».
Alors que l’Algérie affronte un isolement diplomatique croissant, la Kabylie transforme son rêve en plan d’action. Reste une question : la communauté internationale saisira-t-elle ce « moment calédonien » pour éviter un nouveau drame postcolonial ? La réponse viendra d’Alger… ou de l’histoire. La Kabylie, ancien territoire de la Numidie , se présente désormais au monde comme une nation prête à naître.
Boualem Afir.
Vive la Kabylie libre et indépendante.
SIWEL 151147 JUIL 25
KAB68553 1 G 545 20250715 12:57 UTC+1 FRA/SIWEL-RC1720
