La ville de Tizi Wezzu est confrontée à une multitude de problèmes. En sus du fait qu’elle est devenue une décharge à ciel ouvert, elle fait face à une crise de transport. Ses habitants, croyant avoir les mêmes droits que ceux d’Alger, d’Oran ou de Constantine, avaient l’espoir de voir leur ville bénéficier d’un moyen de transport moderne , à savoir, le tramway.
Cet espoir s’est vite dissipé devant le blocus économique qui frappe la Kabylie depuis 1962.

Le projet de réalisation du tramway de la ville des Genêts est complètement écarté. Ainsi, la liste des projets de grandes envergures annulés s’allonge. Bien que le wali , représentant de l’administration coloniale algérienne, ait déclaré dans les premiers temps qu’il s’agissait d’un simple oubli, la vraie raison de l’annulation de ce projet et tant d’autres, réside dans le racisme que nourrit l’Etat algérien à l’égard de tout ce qui est kabyle.

Devant la démission de l’Etat algérien doublée de l’indifférence des « élus » qui ne sont que l’ombre d’eux-mêmes, la ville de Tizi Wezzu est livrée aux voyous qui imposent leur loi.

Devant cet état de fait, il ne reste plus rien à attendre ni à espérer de l’Etat algérien qui continue d’endeuiller la Kabylie avec sa politique coloniale. Vivement la Kabylie libre !!