TIZI-OUZOU (SIWEL) — Les inspecteurs des écoles primaires des wilayate de Tizi Ouzou et de Bouira, réunis initialement pour prendre part à séminaire régional programmé par leur tutelle (Ministère de l’Education Nationale) pour les journées du 16, 17 et 18 novembre courant à Tizi Ouzou, a été boycotté dès le premier jour.
-Reclassement de la catégorie des inspecteurs et sa mise à niveau avec les inspecteurs des autres paliers, notamment ceux du moyen comme cela se faisait avant la réforme de 2008.
-Application de l’article 117 de l’ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006 portant statut général de la fonction publique qui stipule : « Lorsqu’un statut particulier n’a pas prévu de possibilité de promotion d’un fonctionnaire appartenant à un corps à grade unique, il est accordé une bonification indiciaire, selon les modalités fixées par voie réglementaire. » Or, cette bonification n’a jamais été versée.
-Augmenter la prime et les indemnités kilométriques qui sont non dérisoires (payée 02 DA/ Km aujourd’hui).
-Prise en compte des indemnités relatives à la responsabilité et sa généralisation à d’autres corps qui en sont exclus.
– Amélioration des conditions d’accueil lors des séminaires et regroupements nationaux.
Selon les signataires de cette déclaration, ce mouvement de protestation rejoint celui initié par les inspecteurs de Bordj Bou Arréridj et de Sétif la semaine passée et pour les mêmes motifs. S’achemine-t-on vers un mouvement de protestation nationale ? Tout porte à le croire d’autant plus que les revendications qu’ils brandissent sont les mêmes partout et sont légitimes, soulignent-ils.
Les inspecteurs déplorent aussi le mauvais accueil qu’il leur est fait dans les tous les séminaires et rencontres auxquels ils sont convoqués et exigent l’amélioration des conditions d’hébergement.
Pour rappel, les inspecteurs ne sont pas contre le principe de la formation, bien au contraire, cela les aide dans leur mission de formation mais ils déplorent, selon un inspecteur, A.D.AZ, rencontré au niveau de la salle de conférences des œuvres sociales de Tizi Ouzou, « la manque d’égard affiché par les organisateurs et par leurs directions de l’éducation respectives qui font dans l’improvisation la plus totale.
Il ajoute : « imaginez que nous sommes informés à la dernière minute par téléphone, SVP. Certains de nos collègues n’étaient au courant que ce matin. Ils ont chamboulé entièrement nos programmes, d’autant plus que nous avons beaucoup de titularisations. Il est impossible de faire une programmation même à court terme », regrette-t-il.
cp/to,
SIWEL 171048 NOV 15