Dans un communiqué publié sur le site du parti, le RCD a souligné que les événements d’avril 1980 sont « un acte fondateur des revendications démocratiques, qui ont anticipé les légitimes aspirations des peuples du sud à vivre dans la liberté et la dignité ».

« Cela fait 31 ans qu’une génération de militants bravant la répression et la censure du parti unique s’est levée pour lancer une forme de luttes inconnue dans les traditions politiques algériennes jusque là caractérisées par la violence et l’intolérance. Le combat pacifique, le débat et les démarches consensuelles venaient de naître. », a estimé le RCD.

Le RCD que préside le Dr Sïd Sadi a appelé à se mobiliser pour « arracher la reconnaissance de la langue amazigh comme langue nationale et officielle dans un état démocratique et social ;condamner la violence, la corruption et les fraudes électorales qui ont dépossédé le citoyen de sa liberté et de son droit à choisir librement ses représentants. »

Le communiqué du RCD ne donne aucune cependant, aucune information sur le modus operandi de cette mobilisation à laquelle il appelle de ses voeux, en dehors des manifestations auxquelles le RCD prend part au sein de la CNCD chaque samedi à Alger.

Les seules organisations politiques de la Kabylie ayant appelé publquement à trois marches populaires simultanées dans les trois grandes villes kabyles : Béjaïa, Tizi-Ouzou et Bouira ce mercredi 20 avril à partir de 10h30, sont le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie et l’exécutif du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil.

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