Le plus étrange est que cette cérémonie était censée se dérouler en catimini. les autorités algériennes qui l’avaient combattu de son vivant, projetteraient de ne pas médiatiser l’événement.

C’est là une manière d’éviter que la très grande foule venue l’accompagner à sa dernière demeure fin février 1989, (500 000 personnes au moins) ne revienne cette année exhumer sa mémoire et son symbole de résistant, amazigh en général et kabyle en particulier.

C’est donc pour restituer Mammeri, son immense oeuvre et sa mémoire au peuple kabyle qu’une délégation de la Direction du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), conduite par son président, Mas Bouaziz Ait Chebib, s’est rendue dimanche dernier 24/04/2016 à 16 h sur le chantier où la statue de ce géant de notre combat identitaire est en voie d’achèvement.

Son auteur, un enfant d’At Yenni, résidant à Cologne en Allemagne, Mas Olivier Graïne, ému par ce geste, a acueilli chaleureusement ses visiteurs inattendus auxquels il a relaté l’épopée de cette oeuvre monumentale avant de leur faire cadeau d’un morceau de pierre ferrugineuse, détaché d’un bloc de roche parmi ceux qui servent de socle et d’assise pour l’éternité à cette statue de Dda Lmulud.

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SIWEL 260243 AVR 16