TUVIRET (SIWEL) – L’université de Tuviret a connu à l’occasion de la double commémoration du printemps amazigh et du printemps noir un mouvement de protestation qui démontre une autre fois de plus que la communauté estudiantine kabyle est à l’avant-garde du combat pour la liberté.

 

Tout a commencé par l’interdiction de la conférence-débat que devaient animer le 19 avril deux étudiants et militants de la cause identitaire Ahcène Graichi et Mouloud Hamrani sur le long cheminement du combat identitaire.

Cette interdiction a donné lieu à un mouvement de protestation marqué par l’intervention brutale de la police algérienne.
Après la grande marche du 20 avril, les étudiants de l’Université Akli Mohand Oulhadj de Tuviret ont investi la rue pour dénoncer la violation des franchises universitaires et l’atteinte au droit à la libre expression.

Une marche pacifique des étudiants Kabyles de l’Université de Tuvirett (ex Bouira) qui devait avoir lieu le 27 avril de la fac centrale vers le pôle universitaire a été violemment réprimée par les forces de police algériennes.
Plusieurs arrestations arbitraires ont été enregistrées. La mobilisation des étudiants qui ont occupé le rectorat a fini par triompher et les étudiants interpellés ont été relâchés.

Cet épisode démontre que les services répressifs algériens recourent à chaque fois qu’il s’agit de réprimer les kabyles à la voyoucratie. Ainsi, des délinquants ont été utilisés pour briser l’élan pacifique du combat des étudiants de Tuviret.

Pour rappel, le MAK et le GPK étaient les seuls à apporter leur solidarité aux étudiants de l’université Akli Mohand Oulkhadj.
Dans une note d’information transmise à siwel, l’Anavad, le Gouvernement provisoire kabyle, a fermement condamné la répression de la marche pacifique des étudiants kabyles de l’Université Mohand U Lhadj, à Tuvirett ( Bouira).

Cette note rappelle que le Mémorandum du Gouvernement Provisoire Kabyle recense tous les actes de répressions commis par le régime colonial algérien en Kabylie. L’agression de la marche pacifique des étudiants de l’Université Mohand U Lhaj à Tuvirett sera versée dans le dossier qui sera remis à l’ONU.

Le collectif des étudiants de Tuviret qui lutte pour la liberté d’expression ne baisse pas les bras. Il poursuit son combat pacifique tout en restant vigilant afin de ne pas tomber dans les pièges tendus par le régime colonial algérien qui tente d’entraîner la Kabylie dans la violence.

Pour le conseil universitaire MAK de Tuvirer, les étudiants de l’université Akli Mohand Oulhadj sont les dignes héritiers de la génération de 1980 qui a donné naissance au printemps Amazigh en attendant l’avènement du printemps de la liberté.

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