DIASPORA (SIWEL) — Le recueil de nouvelles de l’auteur kabyle Noufel Bouzeboudja,  » D tayri kan » (ce n’est que de l’amour) vient de paraître aux éditions Achab.

« D Tayri kan » est un recueil édité exclusivement en langue kabyle dont le sujet de prédilection est l’amour sous toutes ses formes. Voici, ci-après, une petite synthèse en français de Noufel Bouzeboudja, auteur du recueil.

 

Que partagent les gens à travers le monde ? La volonté d’être aimé. Waɛli et Magnus, l’un à Tizi-Ouzou l’autre à Copenhague, ne se sont jamais rencontrés mais ils partagent l’amour de la musique, l’amour de la vie, l’amour de leurs copines. Ana et David, Muhsin et Raja, les premiers à Londres, les deuxièmes au Nador, même si leurs vies sont différentes, ils ne veulent que vivre de l’amour.

Les amours comme les rêves sont différentes. Le rêves d’Alexandra, qui quitta sa misérable vie en Equateur, en poursuite du rêve américain; tandis que Sara, poursuit son rêve de jeune fille américaine de parcourir le monde pour tuer son ennui.

"Ce n’est que de l’amour", paru chez les éditions Achab, c’est des chemins d’espoir et de vie. La vie de Loco qui, sur son carreto, organise la circulation des camions sur les hautes montagnes de Patio Bonito. C’est la vie de Amadou qui rend la route de Maristes, au Sénégal, moins dangereuse.

L’amour et la joie de Mama Sima envers les orphelins de guerre qu’elle acceuille dans sa masure sont sans égal.

"Ce n’est que de l’amour" est le courage des femmes Nirbhaya que Bhati a fondu pour défendre les femmes de son quartier Munirka à New Delhi. C’est le courage de Sheida, Nasrin, Nasiba…etc, tantôt en Iran, tantôt à Oslo, Istanbul, Chicago, elles enlèvent leurs chador, hijab, elles prennent des photos et les partagent sur Facebook pour montrer leur volonté d’être libres.

Quant à Jimbut et Yen, leur amour est celui de planter des arbres. Une fois leur tâche journalière terminée, ils rentrent à leur village Zhunxinzhuangcun pour boire du Baiju et entonner les chansons douces de Liu Yi Fei.

Les chemins sont différents. Les uns sont faciles, les autres non. Faciles pour Karine, Julien, Caroline, pour Mumu et sa soeur Fifi. Il leur est facile de se rendre à l’école. Les uns dans un bus, d’autres en voiture avec leur mère, d’autres encore avec leur propre chauffeur. Quant à Arief, Yuri, Edenjevy, Fatma Zahra et Ali, les uns s’y rendent à pied, d’autres sur le dos d’un âne, même dans la difficulté, ils rencontrent des moments de joie tout en chantonnant des chants de la vie.

Noufel Bouzeboudja

Le recueil de nouvelles " D tayri kan" a été édité le 30 avril 2016 aux éditions Achab

SIWEL 091330 MAI 16

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