ALGER (SIWEL) — Au lendemain de l’étrange « refus » marocain de délivrer un visa à Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle, et pour faire preuve de loyauté vis à vis de ses « frères » marocains du Gouvernement Benkirane, le partenaire « fiable » qu’est l’Algérie arabo-islamique s’est immédiatement empressé de rassurer le représentant diplomatique de la république « arabe » sahraouie basé à Alger.
L’information est rapportée par l’agence de presse algérienne qui titre " Ould Khelifa réaffirme le soutien constant de l’Algérie à la cause sahraouie"
Et en effet, Ould Khelifa, président de l’Assemblée nationale algérienne, a "réitéré, lors d’une audience accordée à l’ambassadeur de la République arabe sahraouie à Alger, M. Bechraya Hamoudi Sidina,"la disponibilité de l’Algérie à continuer à soutenir le Sahara occidental dans les fora internationaux" (autrement dit dans tout ce qui a trait au financement internationaux).
"Cette position constante de l’Algérie, découle de sa foi en la justesse de la cause sahraouie et de son expérience historique dans la lutte contre le colonialisme", précise encore l’agence officielle de l’Etat algérien, exactement comme si l’Afrique était "naturellement arabe" et qu’elle n’avait pas justement fait l’objet d’une colonisation arabe particulièrement violente lors des conquêtes Arabes,, ironiquement appelées "foutouhates".
Les Etats dits "arabes", du moins ceux basés géographiquement en Afrique, ne peuvent en aucun cas prétendre être représentatifs des peuples africains. A partir du moment où ils se réclament d’une identité coloniale, arabo-islamique en l’occurrence, ils n’ont aucune légitimité à s’exprimer au nom des peuples d’Afrique, puisque d’une part, et jusqu’à preuve du contraire, la conquête arabe est bel et bien une réalité historique et que, d’autre part, l’Afrique ne se trouve pas en Arabie, tout comme l’Arabie ne se trouve pas en Afrique. Par conséquent, il ne peut y avoir aucune légitimité à se revendiquer arabe en territoire africain, sauf à assumer la nature coloniale d’une telle revendication.
Quant à l’Union africaine, une organisation fantoche allant quasi systématiquement dans le sens inverse des intérêts proprement africains, celle-ci a également réitéré son soutien au droit à l’autodétermination de la République "arabe" sahraouie, alors que celle-ci ne se réclame même pas de l’africanisé mais bien de "l’Arabité", autrement dit d’une identité qui n’a strictement rien à voir avec l’Afrique si ce n’est qu’elle l’a sauvagement envahie au 7è siècle lors de la conquête arabe pour la mettre en esclavage et de continuer d’ailleurs à le faire.
Il suffit pour s’en convaincre, encore aujourd’hui, d’observer l’attitude des pays arabes vis à vis de l’Afrique, avec en tête l’Arabie saoudite et le Qatar qui financent à coup de milliards le terrorisme islamiste qui est en train de ravager l’Afrique avec l’aide des puissances occidentales qui pensent y trouver leur compte, voyant en l’anéantissement de l’Afrique une "opportunité" de continuer à la piller tranquillement; une erreur de calcul qui commence à porter ses fruits, y compris en Europe et aux USA, comme en atteste la vague d’attentats islamistes qui commencent à toucher les grandes villes de ces "grandes démocraties".
Alors, à quand l’éveil des peuples contre les Etats prédateurs ? Il apparaît utile aux peuples africains, encore colonisés malgré les prétendues décolonisations, de ne point compter sur les organisations fantoches tel que l’Union africaine (UA) ou encore l’Organisation des nations unies (ONU) pour faire valoir leurs droits fondamentaux. Il est temps de mettre un terme à la politique de l’autruche et mettre à nu les mensonges historiques : la vérité est que l’Afrique n’est pas indépendante, loin s’en faut !
zp,
SIWEL 191611 JUL 16