CONTRIBUTION (SIWEL) – La Kabylie qui était depuis toujours le terrain des confrontations politiques déterminantes dans l’histoire Nord-Africaine-Méditerranéenne n’a cessé de subir continuellement des provocations et des manœuvres machiavéliques Algériennes ; des pratiques anti-kabyles qui existent depuis l’embryonnaire de l’état Algérien (avant même 1926), dont le seul but est de régler des comptes entre les différents clans mafieux du système postcolonial.
Cette fois, c’est le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui se bat pacifiquement pour un socle idéologique ancestral légitime et dans toute transparence, qui est aujourd’hui désigné officiellement comme étant le bouc-émissaire pour temporiser la forme illusoire d’un nationalisme Stalinien. Les discours des différents représentants des clans qui se sont accaparés du pouvoir en Algérie, reflètent les enjeux politiques auxquels ils sont confrontés. L’incapacité ou l’absence d’un chef au cercle décisionnel d’un état despotique, la prise en otage de la présidence Algérienne par la famille bouteflika ! La médiocrité politicienne des hommes de façade du système, la guerre des clans entre l’ex-DRS et l’état-major de l’armée sur la succession, l’instabilité politique et sécuritaire dans la région et les pays voisins…etc, constituent la plus grave conjoncture qu’a subit le système Algérien-colonial depuis sa création.
Devant cette situation périlleuse pour un régime affaibli, les gardiens du temple Arabo-colonial tentent encore une fois d’instrumentaliser la Kabylie pour assurer la durabilité du système arabo-colonial, et servir à travers cette offensive un double enjeu :
1)-Isoler du reste de la Kabylie la seule locomotive politique qui reste dans cette région : qui est le MAK, par des court-circuits politiques, intimider ses dirigeants afin de tuer toutes les formes de réflexion ou de volonté militante ambitieuse, conduire le MAK et les militants Kabyles vers la dérive.
2)-Donner une image illusoire d’un pays uni et indivisible, d’institutions régaliennes fortes pour gagner la sympathie d’une majorité citoyenne apolitisée, détourner les regards des lutes mafieuses au sommet d’un état de type colonial et corrompu.
Il semble que la classe politique très médiocre en Algérie ne s’est pas saisie de la leçon en ce qui concerne les circonstances, les causes et objectifs de la naissance du MAK. Par ignorance ou par mépris de la volonté populaire Kabyle, l’Algérie arabo-islamiste continue d’alimenter l’anti-kabylisme sur toutes ses formes.
Vue cette dérive, la gravité de la situation politique et la dangereuse décadence des classes politiques et intellectuelles Algériennes qui ont choisi d’emprunter d’autres voies hors pédagogie ou morale politique, des positions qui ne peuvent passer inaperçues pour toute une génération de militants Kabyles de bonne foie, il est impératif aujourd’hui de mettre les couleurs politiques de coté, rejoindre le terrain de la lutte politique afin de garantir la liberté Kabyle et les intérêts suprêmes de la Kabylie.
Il est temps que les partis politiques traditionnels Kabyles changent leur politique de rivalité envers le MAK, ce dernier aussi doit mesurer l’ampleur de ces discours. Les acteurs politiques Kabyles sont des forces motrices et non pas des ennemis. La critique objective et constructive n’est permise que dans le respect du jeu politique, mais lorsqu’une menace imminente secoue les formes d’expression militante, la dignité et l’attachement aux valeurs démocratiques doivent primer sans considération des différences politiques. Nous devons ensemble exploiter et construire des ponts idéologiques et rapprocher les actions au lieu de chercher à régner sur un peuple. Seul le peuple Kabyle peut choisir démocratiquement à travers un consensus transparent le projet qui lui convient plus.
Aujourd’hui, le RCD et le FFS ont plus qu’hier la responsabilité morale issue d’un pacte social, de défendre tout les militants pacifistes sans considération de leur appartenance politique ou autre.
Notre attachement aux valeurs historiques du combat pour les causes justes, notre lute identitaire et ancestrale, notre sagesse politicienne et notre engagement pour la liberté, ainsi que notre volonté de briser les chaines qui nous ont bâillonné depuis longtemps, seront des facteurs déterminants pour notre future, et le future de la génération avenir.
Devant cette situation périlleuse pour un régime affaibli, les gardiens du temple Arabo-colonial tentent encore une fois d’instrumentaliser la Kabylie pour assurer la durabilité du système arabo-colonial, et servir à travers cette offensive un double enjeu :
1)-Isoler du reste de la Kabylie la seule locomotive politique qui reste dans cette région : qui est le MAK, par des court-circuits politiques, intimider ses dirigeants afin de tuer toutes les formes de réflexion ou de volonté militante ambitieuse, conduire le MAK et les militants Kabyles vers la dérive.
2)-Donner une image illusoire d’un pays uni et indivisible, d’institutions régaliennes fortes pour gagner la sympathie d’une majorité citoyenne apolitisée, détourner les regards des lutes mafieuses au sommet d’un état de type colonial et corrompu.
Il semble que la classe politique très médiocre en Algérie ne s’est pas saisie de la leçon en ce qui concerne les circonstances, les causes et objectifs de la naissance du MAK. Par ignorance ou par mépris de la volonté populaire Kabyle, l’Algérie arabo-islamiste continue d’alimenter l’anti-kabylisme sur toutes ses formes.
Vue cette dérive, la gravité de la situation politique et la dangereuse décadence des classes politiques et intellectuelles Algériennes qui ont choisi d’emprunter d’autres voies hors pédagogie ou morale politique, des positions qui ne peuvent passer inaperçues pour toute une génération de militants Kabyles de bonne foie, il est impératif aujourd’hui de mettre les couleurs politiques de coté, rejoindre le terrain de la lutte politique afin de garantir la liberté Kabyle et les intérêts suprêmes de la Kabylie.
Il est temps que les partis politiques traditionnels Kabyles changent leur politique de rivalité envers le MAK, ce dernier aussi doit mesurer l’ampleur de ces discours. Les acteurs politiques Kabyles sont des forces motrices et non pas des ennemis. La critique objective et constructive n’est permise que dans le respect du jeu politique, mais lorsqu’une menace imminente secoue les formes d’expression militante, la dignité et l’attachement aux valeurs démocratiques doivent primer sans considération des différences politiques. Nous devons ensemble exploiter et construire des ponts idéologiques et rapprocher les actions au lieu de chercher à régner sur un peuple. Seul le peuple Kabyle peut choisir démocratiquement à travers un consensus transparent le projet qui lui convient plus.
Aujourd’hui, le RCD et le FFS ont plus qu’hier la responsabilité morale issue d’un pacte social, de défendre tout les militants pacifistes sans considération de leur appartenance politique ou autre.
Notre attachement aux valeurs historiques du combat pour les causes justes, notre lute identitaire et ancestrale, notre sagesse politicienne et notre engagement pour la liberté, ainsi que notre volonté de briser les chaines qui nous ont bâillonné depuis longtemps, seront des facteurs déterminants pour notre future, et le future de la génération avenir.
VIVE LA LUTE, VIVE LA KABYLIE UNE ET INDIVISIBLE
Fraternellement. S tegmatt.
Marzouk Mamou
SIWEL 010216 AOU 16