GLASGOW, ECOSSE (SIWEL) — Des milliers d’écossais ont marché samedi matin 30 juillet à Glasgow du Jardin botanique à l’extrémité ouest de la ville jusqu’à la vaste place Square George, dans le centre-ville, où ils étaient rassemblés encore à la mi-journée. Les manifestants réclament la tenue d’un deuxième référendum sur l’indépendance de l’Ecosse après la décision des Britanniques de quitter l’Union européenne.
C’est dans ce contexte que la Kabylie était présente, représentée par son Gouvernement provisoire en exil (Anavad) et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) ainsi que l’ONG "Amendil Awragh – Ruban jaune" qui lutte contre la violence faites aux femmes, en soutien à la volonté du peuple écossais de recouvrer sa liberté en s’affranchissant de la domination anglaise.
Le Dr Mairead Tagg, membre du SNP, le parti national écossais pour l’indépendance de l’Ecosse, nous dira « Nous ne nous arrêterons jamais jusqu’à ce que nous obtenons notre indépendance ! »
Commentant le soutien kabyle, cette psychologue clinicienne, grande amie du peuple kabyle, en fervente militante des causes justes, déclare que la présence des drapeaux kabyles a fait l’objet d’une grande attention de la part des marcheurs et de nombreuses photos ont été prises de l’appui de la Kabylie à l’Ecosse.
En septembre 2014, le premier référendum sur l’indépendance avait échoué, la majorité des Ecossais ayant voté à 55,3% pour rester au sein du Royaume-Uni.
Suite au scrutin sur le Brexit du 23 juin où l’Ecosse avait voté à 62% pour rester dans le giron européen, les souverainistes écossais qui ne voient plus leur avenir au sein d’un Royaume-Uni sorti de l’Union européenne, disent que « le contexte a changé ».
Mais sachant que pour prétendre intégrer l’UE, l’Ecosse devrait être un Etat à part entière, les indépendantistes réclament la tenue d’un deuxième référendum sur l’autodétermination de l’Ecosse, comme l’avait promis la chef du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon au lendemain des résultats du Brexit.
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