MONTREAL (SIWEL) — Dans un message parvenu à notre rédaction, le président de l’association Amitié Québec-Kabylie, Mas Rachid Bandou, a tenu à remercier ceux qui ont répondu présents à l’appel au rassemblement du 17 septembre à Montréal. Il est également revenu sur une tentative de perturbation d’un salafiste qui est sorti du consulat algérien devant lequel se tenait le rassemblement. « Il n’a d’ailleurs pas hésité à traiter de sale race, pour reprendre les termes qu’il a utilisés, les manifestants » a précisé Rachid Bandou dans son message que nous reproduisons ci-après :

 

L’association Amitié Québec-Kabylie remercie ceux et celles qui ont contribué à la préparation du rassemblement public qu’elle a organisé le 17 septembre devant l’édifice du Consulat d’Algérie à Montréal et animé par madame Françoise Laliberté.

Elle remercie également ceux et celles qui étaient présents ce jour-là pour dénoncer le harcèlement et les persécutions exercés par le pouvoir colonial algérien sur les militants et militantes du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie. Un pouvoir qui n’a pas hésité à mettre en prison un simple citoyen kabyle, monsieur Slimane Bouhafs de confession chrétienne et militant kabyliste, qui a osé afficher publiquement ses convictions religieuses sur un réseau Social.

Nos remerciements vont aussi aux éléments du Service de police de la Ville de Montréal qui avaient répondu à notre appel suite à une sortie publique et agressive d’un islamiste, qui s’exprimait en anglais, sorti tout droit par la porte du Consulat algérien et qui voulait perturber le déroulement de cet événement pacifique. Ce monsieur, porteur d’une longue barbe qui sort de l’ordinaire, n’a d’ailleurs pas hésité à traiter de sale race, pour reprendre les termes qu’il a utilisés, les manifestants qui ont tout de même poursuivi leur rassemblement sous la surveillance de deux patrouilles de police.

Les membres adhérents du MAK-Amérique du Nord et autres citoyens respectueux des droits de la personne qui n’avaient pas d’obligations privées ce jour-là mais qui ont quand même boudé cet important événement devraient, à l’avenir, s’inspirer de cette citation africaine, ajustée au cas kabyle, qui dit ceci :  » face à la persécution que subissent les militants et militantes de la liberté en Kabylie et ailleurs dans le monde, le silence et l’absence sont soit complices soit coupables ».

Rachid Bandou
P/ le Conseil d’administration d’Amitié Québec-Kabylie.

SIWEL 202355 SEP 16

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