MONTREAL (SIWEL) — Pour soutenir Slimane Bouhafs, un citoyen kabyle condamné à trois ans de prison ferme par le pouvoir algérien à cause sa croyance chrétienne et pour avoir critiqué l’islam sur sa page Facebook, l’écrivain Karim Akouche a lancé un appel de solidarité à tous ceux et celles qui croient que la liberté est un droit et non une faveur ou une aumône.

 

À l’occasion, il organisera un récital-bénéfice le dimanche 20 novembre 2016 à 14h00 au Centre Humaniste de Montréal, sis au 1225, rue Saint-Joseph Est. Karim Akouche y lira, de manière théâtrale, un long texte inédit et engagé accompagné des notes de musique de son complice Smail Hami. Il dénoncera l’arbitraire du régime algérien, sa violation de la loi constitutionnelle et les traités relatifs aux valeurs universelles pourtant signés et ratifiés par l’État sur la liberté d’expression et de conscience. Une idée salutaire émanant d’un fervent défenseur des causes nobles, en l’occurrence la liberté d’expression. Il a d’ailleurs défendu par le passé Raif Badaoui, Ashraf Fayad, Djemila Benhabib…

Slimane Bouhafs a besoin de vous ! Il est condamné en Algérie à trois ans de prison pour avoir commis deux « crimes » : être chrétien et critiquer l’islam sur sa page Facebook , a soutenu Karim Akouche.
Doit-on se taire devant de telles dérives ? Non ! Ce que Karim Akouche souhaite ardemment, c’est la liberté d’opinion, de culte, de conscience, la liberté de croire, de ne pas croire et même de blasphémer, cette liberté inscrite dans la nature de l’homme qui a pour vertu de garantir sa dignité.

Non à la persécution des chrétiens d’Algérie ! Non au favoritisme dont bénéficie l’islam au détriment des autres croyances, de l’athéisme, de l’agnosticisme, etc. ! Sortons de notre confort, de notre torpeur… de notre lâcheté ! Soyons en colère contre le régime d’Alger ! Soyons solidaires avec Slimane Bouhafs ! Libération immédiate et inconditionnelle de Slimane Bouhafs!…
Ce sont autant de slogans que nous pouvons lire sur la page Facebook de l’auteur de Allah au pays des enfants perdus.

À noter que les recettes de l’événement seront versées à la famille du détenu.

Si un homme ne fait que ce qu’on exige de lui, il est un esclave. S’il en fait plus, il est un homme libre, dit-on.
Faisons ce qu’il faut pour nous-mêmes et faisons plus encore pour la liberté.

Boualem Afir

SIWEL 132355 NOV 16

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