CONTRIBUTION (SIWEL) —L’âme de Bouteflika est de mèche avec sa volonté. Abdelaziz Bouteflika doit mourir comme un chien, mais en étant Président, espère son entourage. Après son retour de Genève où il est hospitalisé, il annonce ce lundi 11 mars 2019 qu’il renonce à un 5e mandat et l’élection prévue pour le 18 avril est reportée sine die. Il a nommé « par procuration » Noureddine Bedoui Premier ministre, et Ramtane Lamamra vice-Premier ministre, après la démission d’Ahmed Ouyahia. Le retrait de ce dernier n’est qu’un détour pour un retour triomphal avec une nouvelle messe.
Ce remaniement est un changement tiré des plans pour contrer toute tentative de déstabilisation du système en place. À travers cette diversion, le peuple abusé sans tambours ni trompettes va croire alors à une grande victoire. Le pouvoir mafieux algérien est ce renard malicieux tellement plein de ruses qu’il peut avoir plus de gloire à chacune de ses défaites.
Les services secrets sont aussitôt chargés de donner du baume au cœur avec des klaxons et des défilés à ceux qui se croient victorieux en accueillant à bras ouverts un autre demi-siècle de vassalité et de joug.
Ce changement de façade est planifié par la même meute qui a confisqué la liberté aux peuples de l’Algérie. Depuis l’infirmité d’Abdelaziz Bouteflik, dit Alias Abdelkader El Mali, suite à un accident cardio-vasculaire cérébral en 2013, cette horde de charognards échafaudent un scénario pour perpétuer leur règne en laissant les peuples de l’Algérie et le monde entier motus, bouche cousue.
Le roi est mort vive le roi!
SIWEL 112000MAR 19