Les membres du collectif ont rappelé le cas du journaliste Mohammed Tamalt mort en prison le 11 décembre 2016 suite à sa grève de a faim dans une indifférence totale des responsables, en exprimant leurs craintes de voir le Dr. Fekhar subir le même sort, tout en rappelant qu’il y a déjà eu trois morts parmi les détenus Mzab entre 2013 et 2015. Deux d’entre eux sont morts suite à la torture et à la maltraitance subie et le troisième est mort dans des circonstances douteuses.
Le collectif a également exposé le cas de l’avocat de Fekhar, Maître Salah Dabouz, son harcèlement par le pouvoir algérien et l’instrumentalisation de la justice par les responsables politiques pour le punir en le mettant sous contrôle judiciaire, et en le menaçant même de l’envoyer en prison s’il continue ses critiques contre le pouvoir.
Ont été exposés, également, les cas de Slimane Bouhafs, des blogueurs Arezki Marwan, Merzoug Touati ainsi que les nombreux militants du MAK harcelés, quotidiennement, par le pourvoir algérien. Le seul crime qu’ils ont commis étant d’exprimer librement leurs opinions politiques dans le cadre d’une lutte pacifique pour les droits humains ou pour la croyance religieuse pourtant garanties par la constitution algérienne.
Très attentif à l’exposé du collectif, l’avocat et militant des droit de l’homme a exprimé son soutien et promit de transmettre les doléances du collectif à la Ligue Internationale des Droits de l’homme dont son organisation est membre. L’avocat et militant des droit de l’homme a assuré le collectif de tout le soin qu’il va donner à l’étude des deux dossiers pour envisager des actions à entreprendre.
Dans l’après midi le collectif des militants a été reçu par deux experts d’une ONG qui travaillent en collaboration avec les mécanismes de l’ONU sur les droits humains. Les échanges ont porté sur la situation des droits humains en Kabylie et dans le Mzabs et sur la rencontre avec le militant des droits humains et avocat Belge.
Gloire aux martyrs Mzabs et Kabyles et tous les martyres Amazighs,
Liberté pour tous les détenus Mzabs et Kabyles et Amazighs.
Paris le 17 février 2017
Président d’Izmulen
Mohammed Dabouz