AGHRIV (SIWEL) — Le préfet de Tizi-ouzou, Brahim Ben Merad, en digne représentant d’une autorité coloniale, s’est déplacé aujourd’hui à la commune d’ Aghriv sur le site de la somptueuse forêt de Buhlalu, là où l’Etat colonial algérien a décidé d’installer une immense décharge publique sur une superficie de 8 hectares.
Bombant le torse, le préfet algérien a annoncé qu’il allait « recourir à la force publique” pour imposer cette décharge à la commune d’Aghriv, et dans cette forêt, que les habitants de la région soient d’accord ou pas.
Said Sadi, quant à lui, a pris fait et cause contre les siens, en faveur de cette décharge…
Avec l’annonce, par le commis de l’Etat algérien à Tizi-Ouzou, d’un "recours à la force publique", la population d’Aghriv considère désormais que ce "wali" leur a fait une "déclaration de guerre". Une déclaration qui n’a visiblement pas eu l’effet escompté car non seulement la population n’est pas intimidée, mais elle est plus que jamais déterminée à ne pas laisser opérer ce sabotage caractérisé.
La position parfaitement tranchée de la population d’Aghriv est diamétralement opposée à celle du "Docteur Sadi" qui a "lâché les siens" en se mettant du côté de la mafia algérienne, allant même jusqu’à monter sur la benne d’un camion, sur le site même de la décharge, et au côtés du chef de daira d’Azzefoune, pour défendre ce funeste projet au détriment de la santé de ses concitoyens et de l’environnement de la Kabylie.
La coordination des citoyens des 7 villages de la commune d’Aghriv, dont fait parti Arezki Aider, ex député du RCD, est farouchement opposée à cette décharge dans la majestueuse forêt de Buhlalu. Elle a engagée un véritable bras de fer avec le Wali et ses sbires, en promettant à ces derniers que ce crime contre leur environnement ne se réalisera pas, "recours à la force publique" ou non…
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SIWEL 162304 DEC 15