EXIL (SIWEL) — Ahmed Haddag, le ministre des Institutions et de la Sécurité au sein de l’Anavad, a tenu à revenir sur un événement qui a touché Lounès Matoub et qui a secoué toute la Kabylie. En effet, il y a 28 ans jour pour jour, le rebelle kabyle a reçu plusieurs balles de la part de la gendarmerie algérienne. Ahmed Haddag, qui est également un ancien Secrétaire Général et Porte Parole de la Fondation Matoub Lounes, déclara que c’est « à la cour de justice Kabyle, demain, de faire condamner l’état Algérien ».
Cela fait 28 ans jour pour jour aujourd’hui, que Lwennas s’est fait mitraillé par un gendarme Algérien, chez lui à Michelet, en Kabylie.
Alors qu’il distribuait un appel au calme à la population, de l’université de Tizi-Ouzou, Lwennas a reçu 5 balles de Kalachnikov dans le ventre. Cet acte criminel et raciste, commis par un gendarme de l’état colonial, exprimait déjà, toute la haine anti-Kabyle de l’état Algérien qui a atteint son paroxysme en 1998, avec l’assassinat du rebelle et en avril 2001 avec l’assassinat de 128 Kabyles et des centaines de blessés.
Ces crimes racistes demeurent impunis à ce jour.
Il appartient à la cour de justice Kabyle, demain, de faire condamner l’état Algérien pour tous les crimes qu’il a commis devant la cour de justice internationale, pour crime contre l’humanité en Kabylie.
Rappelons que suite à cet acte criminel, Lwennas a subit 17 opérations chirurgicales dans des conditions éprouvantes et qu’il en a gardé des séquelles physiques invalidantes à vie.
Lwennas a payé de sa vie, son engagement et sa Kabylité. Il accède de ce fait à l’éternité dans nos cœurs.
UR YEMMUT ARA
Ahmed Haddag,
Ministre de l’Anavad et ex secrétaire général et porte parole de la Fondation Matoub Lounes
SIWEL 091158 OCT 16