TIZI WEZZU (SIWEL) — Confirmant l’adage populaire « Un criminel revient toujours sur le lieu de son crime », la gendarmrie algérienne revient en force en Kabylie… faisant fi des événements du Printemps noir de 2001 qui ont endeuillé la Kabylie qui a perdu plus de 128 de ses jeunes enfants pacifiques assassinés par les balles explosives tirées par ces « singes verts » sobriquet dont les affublent les citoyens kabyles en mémoire de leurs indicibles crimes contre l’humanité
Ne cachant même pas les buts tracés par l’initiation de cette manifestation, le lieutenant-colonel Mahmoudia dira «le mieux serait que chaque commune dispose de sa structure», en précisant que c’est, d’ailleurs, le but tracé.
Près de 39% des 67 communes que compte Tizi Wezzu (ex Tizi-Ouzou), soit 26 sont déjà dotées d’unités de gendarmerie coloniale algérienne
Le programme de redéploiement de la gendarmerie algérienne bat son plein
Feignant ignorer que c’est ce même corps de l’armée coloniale algérienne qui est responsable de l’insécurité en Kabylie, et prétextant que le taux de couverture sécuritaire (sic) au niveau de la wilaya est actuellement en deça de la normale, pas moins de six unités seront réceptionnées d’ici la saison estivale.
Renseignement pris, il s’agit des communes de Mekla, Tizi-Rached, Aïn Zaouia, Timizert, Azeffoun et Azazga dont le saccage de l’unité en 2001 est le symbole du bannissement de tous les gendarmes algériens du sol kabyle.
Vingt autres structures sont en cours de réalisation aux quatre coins de la wilaya et dont la réception «se fera dans les plus brefs délais» (sic) !
À rappeler que ce samedi, à Chemini, localité du département de Vgayet, qui fut la première en Kabylie à chasser la gendarmerie algérienne, les villageois ont montré leur opposition au retour de la gendarmerie algérienne, pour eux, ce corps d’armée est "connu pour son caractère émeutier".
wbw
SIWEL 211438 MAI 16