ALGER(SIWEL) — Élu lors d’une parodie d’élection pour un énième mandat, Bouteflika n’arrive toujours pas à former son staff gouvernemental. D’aucuns expliquent que le maintien des équilibres avec le DRS en serait la cause. Mais en revanche, et loin de toute ces explications, le nombre de courtisans pose un sérieux problème. Qui prendre, qui laisser ? Le partage de la rente est source de désaccord !

 

Selon des indiscrétions, les milliers de supporters du 4e mandat pour Bouteflika réclament une place dans le gouvernement. Ce qui a induit un retard dans sa composition, même si Sellal avait tenté d’amadouer quelques partis politique pour écarter nombre de courtisans.

Le refus du FFS, du MSP et du PT d’intégrer le gouvernement ne répond à aucune considération politique. L’offre est en elle-même une reconnaissance au travail fait pour permettre à Bouteflika de briguer un autre mandat sans encombres. Le FFS été chargé de brouiller le discours de "l’opposition", au moment où le PT s’est chargé de la sale besogne de s’attaquer aux adversaires de Bouteflika lors de la campagne électorale.

Au FFS ( mais aussi au RCD), même la notion du Printemps noir est évacuée. Ces événements dont seul Bouteflika est responsable moral et politique de la tragédie qui a coûté la vie à plus d’une centaine de jeunes kabyles serait un crime de lèse majesté si le FFS l’évoque dans ses communiqué. D’ailleurs, au moment où le pouvoir de Bouteflika réprimait la marche du 20 avril, le FFS fêtait le printemps amazigh à Constantine sous le thème de tamazight facteur de la cohésion nationale.

Selon une autre source au sein du FFS, il s’agit plutôt d’un désaccord entre les membres du présidium du parti qui n’ont pas pu "choisir" entre les différents prétendants au poste de ministre au sein du FFS qui les a poussé à rejeter l’offre de Sellal. Le principe politique étant travesti depuis 2011 n’a jamais été abordé pour répondre à Sellal.

dm
SIWEL 05 1129 AVR 14

Laisser un commentaire