IN AMENAS (SIWEL) — La spectaculaire attaque terroriste et la prise d’otages des ressortissants étrangers dans le sud-est algérien ont été revendiquées auprès de l’AFP par des combattants de la katiba des Moulathamine. Les islamo-terroristes venus du Mali détiendraient 41 otages dans la base de vie ultra sécurisée de Sonatrach-BP-Statoil. L’armée algérienne qui avait annoncé avoir fermé ses frontières avec le Mali est dans l’embarras. Comment expliquer que des terroristes aient pu arriver jusqu’à la base pétrolière, le sud algérien étant la région la plus sécurisées d’Algérie, une région que les islamistes n’avaient jamais pu atteindre au plus fort des années de terrorisme ?

 

Algérie : la base
L’attaque terroriste a été revendiquées auprès de l’AFP par la katiba des Moulathamine (les signataires par le sang) , des combattants d’Al-Qaida au nord du Mali. Les islamo-terroristes occupent toujours la base de vie Sonatrach-BP-Statoil de Tiguentourine a annoncé le ministre algérien de l’intérieur. Ils détiendraient plus de 41 ressortissants étrangers dont 7 américains, 2 français, des britanniques et des japonais a précisé le journal algérien El-watan.

Cependant, les informations concernant la nationalité et le nombre des otages restent confus, tout comme le nombre de morts et de blessés. Reuters a annoncé au moins sept étrangers enlevés et un Français tué. L’agence de presse algérienne a indiqué deux morts et quatre blessés, dont deux étrangers et l’AFP a annoncé un étranger tué, deux blessé et des dizaines otages. Mais selon des sources locales, le bilan serait bien plus lourd en raison de la violence de l’attaque. La base pétrolière d’In Amenas, à Tiguentourine, aurait subi l’assaut d’une dizaine de pick-up avec à bord des islamistes lourdement armés.

Ould Kablia, le ministre algérien de l’intérieur a annoncé à la télévision algérienne que les terroristes se trouvant toujours dans la base sont actuellement encerclés par des unités de l’Armée algérienne et que les forces de sécurité comptent les empêcher de quitter la base avec les otages, ce qui ferait partie de leur revendication en plus de la libération d’une centaine de terroristes.

Or, au regard de la prétendue politique sécuritaire algérienne, un certain nombre de question laissent perplexes.

Comment cette attaque a-t-elle pu se produire alors que l’Algérie avait annoncé avoir fermé ses frontières avec le Mali ?

Comment des terroristes à bord de véhicules lourdement armés ont-ils pu franchir une frontière fermée ?

Comment une dizaine de pick-up avec à bord des islamistes lourdement armés ont-t-ils pu atteindre une base pétrolière ultra sécurisée après avoir parcouru des centaines de kilomètres sur le territoire algérien ?

Comment des terroristes ont-ils pu arriver jusqu’à la base pétrolière, le sud de l’Algérie étant une véritable zone interdite que les islamistes n’avaient jamais pu atteindre au plus fort des années de terrorisme en Algérie ?

Autant de questions auxquelles le régime algérien aura bien du mal à apporter des réponses crédibles.

zp,
SIWEL 162048 JAN 13

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