ALGER (SIWEL) — Lors de sa conférence de presse, Mohamed Seddiki, président de la Commission nationale de surveillance des élections locales, a appelé les autorités à exclure les femmes des listes candidates aux élections locales du 29 novembre prochain.
Selon ce même responsable, élu pour la seconde fois à la tête de cette commission dite indépendante, l’Algérie est un pays conservateur. De ce fait, les femmes ne peuvent prétendre à des postes politiques au sein des Assemblées locales. Pour rappel, cette loi a été consignée dans la dernière révision de la loi électorale du 12 janvier passé. Elle est de l’ordre de 30 % pour chaque liste déposée.
Mohamed Seddiki qui a remis un rapport où la fraude qui a entaché les dernières élections législatives a été omise sciemment est accusé d’avoir bénéficié des largesses du pouvoir, voir cette dépêche.
Sur un autre plan, le président de la commission a souligné que "si l’Algérie applique l’Islam, nous n’allons pas dépenser de l’argent plus que les français lors des élections".
aai
SIWEL 311343 OCT 12