TIZI-OUZOU (SIWEL) — Un collectif d’associations kabyles a dénoncé dans un communiqué parvenu à Siwel la « marginalisation des associations » dans le processus d’élaboration du nouveau projet de loi sur les associations.
Ce collectif a estimé que depuis la promulgation de la loi 90-31 du 04 décembre 1990, portant création et gestion des associations, le mouvement associatif est passé par des périodes d’ "espoir" à une "grande période de méfiance" entre les associations et les pouvoirs publics, pour finir dans la "période d’étouffement" puisque, dit-il, « malgré la signature par l’Algérie, de plusieurs accords internationaux, celle-ci reste, de loin, celle qui a vu la reconnaissance d’un nombre très réduit d’associations ».
Ce collectif a ajouté que « tout en reconnaissant les limites de la loi 90/31, dont certains articles méritent d’être reconsidérés pour garantir plus de liberté à la société civile et de renforcer ses bases, le mouvement associatif en Algérie a acquis un niveau d’expérience, de maturité et de professionnalisme qui lui confère le droit d’être associé à toute réforme qui le concerne en premier lieu. »
uz
SIWEL 031810 DEC 11