PARIS (SIWEL) — « C’est avec une grande fermeté, et sans condition », que les » membres du Collectif des Amazighs de France », « condamnent » dans un communiqué, parvenu à notre rédaction « la vague d’arrestation dans les rangs des militants du MAK et du CMA, ce 10 mars 2013, devant l’ancienne mairie de Tizi Ouzzou. Un appel à un sit-in pacifique a été lancé par le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie et auquel ont répondu des militants de tous bords, afin de commémorer une date symbolique, celle de 10 mars 1980, qui reste un repère fondamental en matière de revendications citoyennes pour un Etat de droit authentique, respectueux de la diversité ethnique et linguistique en Algérie ; Une date qui restera à jamais liée aux sacrifices consentis de centaine de citoyens morts pour leurs idées et d’autres blessés par milliers. »
C’est avec une grande fermeté, et sans condition, que NOUS, membres du Collectif des Amazighs de France, condamnons la vague d’arrestation dans les rangs des militants du MAK et du CMA, ce 10 mars 2013, devant l’ancienne mairie de Tizi Ouzzou. Un appel à un sit-in pacifique a été lancé par le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie et auquel ont répondu des militants de tous bords, afin de commémorer une date symbolique, celle de 10 mars 1980, qui reste un repère fondamental en matière de revendications citoyennes pour un Etat de droit authentique, respectueux de la diversité ethnique et linguistique en Algérie ; Une date qui restera à jamais liée aux sacrifices consentis de centaine de citoyens morts pour leurs idées et d’autres blessés par milliers.
Ce dimanche 10 mars 2013, 33 ans plus tard, le zèle à caractère répressif des autorités publiques refait surface, comme à l’accoutumée, quand il s’agit d’empêcher l’expression libre et pacifique d’une aspiration citoyenne, celle d’un mouvement populaire, combattant de la liberté. Le Printemps Amazigh a une valeur symbolique dans la mémoire collective aussi bien de la population locale kabyle, que celle de tous les berbères, un peu partout dans Tamazgha, qui vivent la même indignation et la même détermination pour un avenir meilleur qui correspondrait à leur PROPRE aspiration.
Grâce à la mobilisation de tous les indigné(e)s face à l’injustice, caractérisée, que pratique l’Etat algérien à l’égard des enfants de la Kabylie, tous les militant(e)s interpellé(e)s ont été relâché(e)s.
Notre dénonciation, va au-delà des arrestations proprement dites, pour condamner cet état de siège avéré sur la volonté populaire et l’entrave, imposée à la population, qui empêche son émancipation.
Dans la même optique d’indignation, le Collectif des Amazighs de France, lance un appel à la diaspora amazighe pour qu’elle soit présente de pied ferme, lors du rassemblement unitaire, prévu :
Le mercredi13 mars 2013, à 17h00, au 50 rue de Lisbonne, Paris devant l’ambassade d’Algérie, afin de protester contre l’arbitraire de la répression de l’Etat algérien et la confiscation des libertés en Kabylie.
Le Collectif des Amazighs de France appelle tous ceux qui sont épris de liberté et tous les indigné(e)s, à se déplacer à l’adresse sus-citée afin d’exprimer, d’une même voix, ce ras le bol.
Nous voudrions que cette mobilisation soit exceptionnelle et exemplaire pour montrer que l’âme berbère est toujours vivante et vivace et qu’elle sera là quand il le faudra.
Le Collectif des Amazighs de France
Paris le 11 mars 2013
SIWEL 120617 MARS 13