AZAWAD (SIWEL) — « En dépit des discours lénifiants des autorités de Bamako sur les comportements de leurs soldats, les exactions, tueries, vols et pillages des populations azawadiennes, en particulier, touaregs et maures se poursuivent. » déclare l’association des victimes et réfugiés de l’Azawad et « en appelle encore à l’engagement des organisations de défense des droits de l’homme, aux hommes et femmes épris de justice de dénoncer avec la dernière rigueur la responsabilité des autorités de Bamako, le silence de la France dont les forces ont permis le déploiement des soldats maliens plus prompts à exécuter, voler et piller d’innocents civils que de traquer les narco terroristes. ». Nous reproduisons le bilan du du 1er au 4 mars 2013, dans son intégralité.
A R V R A
Bilan des exactions de l’armée malienne
En dépit des discours lénifiants des autorités de Bamako sur les comportements de leurs soldats, les exactions, tueries, vols et pillages des populations azawadiennes, en particulier, touaregs et maures se poursuivent.
Période : du 1er au 4 mars 2013
Zones géographiques :
– In m’nass, 80 km au sud ouest de Gao : 4 personnes exécutées le 2 mars 2013 par une patrouille de l’armée malienne partie de Gao dans la journée,
1. Oumar Ag Algateck
2. Mossa Ag Algateck
3. Aklinine Ag Mossa
4. Aljoumaghat Ag Bilal
– Gossi, 160 km au sud ouest de Gao sur la route de Sevaré, 1 jeune homme a été frappé à mort par des soldats maliens avant de lui retirer une somme de 60 000FCFA qu’il avait par devers lui,
– Hodari, sud de Tombouctou, les soldats maliens ont enlevé et ramener dans la direction de Douentza les personnes ci après :
1. oumar Ag sidi ali.
2. mohamed Ag sidi ali et
3. aliou Ag houssa.Hombori,
– Hombori, enlèvement de deux personnes dont les noms ne nous ont pas été communiqués ainsi que du chef de leur fraction du nom de Hamo Ag Ichrach venu pour s’enquérir de leur situation auprès des militaires maliens.
NB : Dans chacun de ces cas, les soldats pillent les boutiques s’il s’agit de commerçants et enlèvent les troupeaux sur leur parcours.
ARVRA en appelle encore à l’engagement des organisations de défense des droits de l’homme, aux hommes et femmes épris de justice de dénoncer avec la dernière rigueur la responsabilité des autorités de Bamako, le silence de la France dont les forces ont permis le déploiement des soldats maliens plus prompts à exécuter, voler et piller d’innocents civils que de traquer les narco terroristes.
Nous exigeons le déclenchement de procédures d’appel d’urgence pour que cessent ces violations flagrantes et continue des vies humaines dans l’Azawad.
6 mars 2013
ARVRA,
SIWEL 061840 MARS 13