PARIS (SIWEL) Dans deux communiqués qui nous sont parvenus à la rédaction, l’Anavad et le MAK condamnent avec la plus grande vigueur ce crime qui porterait la signature du gouvernement islamiste turc.
Dans deux communiqués qui nous sont parvenus à la rédaction, l’Anavad et le MAK condamnent avec la plus grande vigueur ce crime qui porterait la signature du gouvernement islamiste turc. « L’Anavad condamne énergiquement ce triple assassinat et appelle le Conseil de Sécurité de l’ONU à réagir », est-il écrit dans ledit document qui ajoute sans ambages que la « France est particulièrement interpellée par ces actes qui portent atteinte à son image et son honneur. Elle se doit non seulement de faire toute la lumière sur cette affaire mais aussi d’en tirer toutes les conséquences diplomatiques si l’enquête révèle que la Turquie en est le commanditaire ».
Le communiqué signé par le porte-parole du Gouvernement provisoire, M. Makhlouf Idri, ajoute que la France « a intérêt à ce que son territoire cesse d’être celui de l’impunité des assassinats politiques contre des opposants étrangers qui se battent pour la liberté des leurs et la démocratie. C’est un signe fort qu’elle devrait envoyer aux Etats crapuleux qui se moquent des gesticulations diplomatiques ».
Ceci avant de préciser que « si, jusqu’ici, ce sont des opposants étrangers qui en sont les victimes, demain tous les Français seront menacés chez eux par ces régimes voyous qui n’ont aucun respect pour la souveraineté française ». L’Anavad ne manquera pas aussi, en son nom et au nom de la Kabylie, de « saluer la mémoire de ces brillantes militantes et assure le Kurdistan de sa solidarité dans sa lutte pour sa réunification et son indépendance ».
Pour sa part, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, et dans un autre document signé par M. Hocine Azem, secrétaire national aux relations extérieures et dont une copie nous a été transmise, a condamné cet assassinat « politique abominable qui noircit davantage l’image de la France qui abrite les mercenaires des régimes totalitaires ». « Cette tragédie, est-il ajouté, nous rappelle l’assassinat de Ali Mecili, ancien dirigeant du FFS, en 1987 et Ameziane Mehenni, fils du président du GPK, Ferhat Mehenni, en 2004 ».
Plus loin le MAK dénoncera aussi ce qu’il qualifie « d’impunité érigée en règle diplomatique par la communauté internationale qui tourne le dos aux peuples opprimés » et « s’incline à la mémoire de ces trois femmes politiques et militantes des droits des minorités dans le monde ».
aai/tamurt
SIWEL 13 0103 JAN 13