SIDI-BEL-ABBES (SIWEL) — L’attentat terroriste qui a coûté la vie à trois soldats algériens et à quatre éléments de la garde communale de la région a été présenté par le ministère de la défense comme ayant été commis à la bombe artisanale était en réalité un accrochage entre une colonne de terroristes et une section de l’ANP. Les assaillants ont utilsé des grenades et des armes automatiques.
Le communiqué du ministère de la Défense précise que « suite à l’explosion d’une bombe artisanale lors du passage d’un groupe de la garde communale renforcé par des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel de Sidi Bel-Abbès (2e Région militaire) samedi 12 juillet 2014 à 19h45, près d’Aïn Aïcha, commune de Sidi Chaïb, trois soldats et quatre gardes communaux sont tombés au champ d’honneur ».
Le MDN a ajouté que « cet acte criminel ne fait que renforcer la détermination des éléments de l’ANP à poursuivre et éliminer ces groupuscules terroristes et à assainir le pays de leurs actes abjects ». Le même communiqué a souligné que les éléments de l’ANP ont aussitôt procédé au bouclage et au ratissage de la zone.
Mais une autre source, le site www.echodesidibelabbes.info , précise, quant à elle, que l’attentat a été perpétré à l’aide d’armes lourdes. Elle précise aussi qu’un accrochage a eu lieu. La source rapporte que ses témoignages ont été recueillis auprès des autochtones.
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