CHRONIQUE (SIWEL) — Depuis le terrible attentat terroriste islamiste du 11 septembre 2011, le monde occidental a commencé à prendre conscience du danger de l’islamisme pour le monde et l’humanité. Frappé sur son propre sol l’occident tente tant bien que mal d’éradiquer ou du moins d’endiguer cette menace sur le monde civilisé.
L’islamisme est ce courant politique radical qui pose une interprétation politique et extrémiste de l’islam. Avatar du wahhabisme, du nom de son fondateur « Mohamed ben Abdelwahad allié de la dynastie saoudienne ».
Avec la crise syrienne, en guerre depuis mars 2011, le tyran syrien Bachar El Assad a cru bon manipuler l’arme du terrorisme pour brouiller la donne politique, déjà complexe dans cette région.
A la faveur de cette crise, le terrorisme islamiste a connu un développement fulgurant en s’attaquant avec une violence inouïe aux valeurs universelles.
Il n’est pas, sans écrire que les grands bénéficiaires de ce terrorisme sont ces états qui l’encouragent soit financièrement (pays du Golf) soit idéologiquement en salafisant leurs mosquées, leurs écoles et leurs sociétés (pays d’Afrique du Nord).
Les dirigeants de ces pays se présentent, avec hypocrisie et duperie, devant leurs peuples, comme étant les seuls remparts contre la « La Peste Verte ».
Avec l’élection de Trump aux USA, dont l’une des promesses de campagne électorale est de mener une guerre totale au terrorisme mais plus particulièrement de s’attaquer à tous les états souteneurs de ces terroristes islamistes, la panique s’est emparée de ces dirigeants. Les derniers développements terroristes sur la scène occidentale ont poussé des états bien connus pourtant pour leurs soutiens financiers, logistiques et idéologiques au terrorisme à se démarquer au point d’en accuser l’un d’entre eux, le Qatar.
C’est la maternelle : « Ce n’est pas moi le terroriste, c’est l’autre ». La messe est dite.
Un pays d’Afrique du Nord appelé « Algérie », qui a fait de cette idéologie le fondement de son existence politique, qui, après avoir manipulé cette idéologie fasciste, qui veut s’imposer au monde par la violence, la brutalité et la peur, fait semblant de faire machine arrière. Il tente de faire croire au monde occidental qu’il est le parangon de l’anti-terrorisme et de la vertu politique.
Rappelons juste que ce pays est le premier fournisseur de la chair à bombes du terrorisme islamiste.
La majorité des terroristes arrêtés ou tués en occident sont originaires de ce pays ou ont eu à fréquenter des imams, des prisonniers algériens dans les prisons occidentales ou dans les mosquées algériennes en occident et en France particulièrement.
Dans sa stratégie perfide et hypocrite, ce « pouvoir » tente désormais de discréditer une télé privée arabophone, bien connue pour son prosélytisme salafiste qu’il a laissé ouvertement proliférer. Cette TV satellitaire gratuite n’a pas hésité à présenter des prêcheurs, anciens terroristes- Mezrag- revendiquer et se glorifier de l’assassinat d’algériens et ce en toute impunité.
C’est de cette TV qu’est partie en 2015 la « fetwa » du prêcheur Hamadache exigeant la mort du grand écrivain Kamel Daoud. Hamadache a été seulement condamné, plus d’un an après les faits à seulement… 3 mois de prison, qu’il n’a pas encore accompli suite à son appel. L’affaire est en cours.
Des actions qui relèvent d’un jeu de dupes, car au même moment la police et la gendarmerie de ce « pouvoir » arrêtaient les non-jeûneurs. Les restaurants aussi étaient obligés de fermer pendant le jour et bien d’autres pratiques religieuses sont interdites, le cas des Ahmadis est éloquent. C’est l’inquisition totale. Tout ce qui n’est pas musulman sunnite est banni et passible de prison.
Ces pseudos intellectuels, ces intellectuels organiques, écrivains et journalistes qui agissent sur « commande » sont absents et muets lorsqu’il s’agit de dénoncer, les abus de pouvoir, l’injustice, le vol, la corruption, la répression dans le Mzab et en Kabylie, sans oublier la chasse aux non musulmans, aux convertis à d’autres religions et l’interdiction de conférences en Kabylie, aux intellectuels et aux écrivains libres Kabyles.
Avec ces pseudos intellectuels, dont certains se disent « amis » de la Kabylie, c’est le monde à l’envers et les droits de l’Homme à géométrie variable. Tout est « hallal » licite pour eux et tout est « haram » illicite pour les autres. Le clan d’Oujda qui a comme fondement et comme principe l’idéologie fasciste arabo-islamique ne peut accepter que la civilisation Kabyle côtoie son entité arabo-islamiste. L’arabité et l’islamité inscrits dans sa « constitution » sont des constantes nationales inaliénables qui doivent s’imposer à tous. Ces « intellectuels » commandés et commandités sont là pour mettre en œuvre et en application cette politique nationale.
A ceux des Kabyles, les algérianistes (ce composé d’autonomistes, de fédéralistes… ) qui croient que ce clan d’Oujda va accepter la civilisation Kabyle dans ce pays qu’il s’est accaparé avec toutes ses richesses et qu’il a nommé pays « arabo islamique » vous êtes dans l’illusion totale. La messe est dite.
Menal At Qasi
SIWEL 181551 Jun 17 UTC