WASHINGTON (SIWEL) — L’OEAS (Organization of Emerging African States), chargée de défendre les nations sans état d’Afrique pour leur reconnaissance internationale, avait émis un ultimatum le 4 décembre dernier au gouvernement fédéral du Nigeria en lui intimant l’ordre d’organiser un référendum sur l’autodétermination du Biafra et ce sous 90 jours
Dans son communiqué, l’OEAS qui rappelle que la population du Biafra est aujourd’hui engagée dans une lutte avec le gouvernement fédéral du Nigeria dont le résultat, inévitable, sera l’autodétermination pour le Biafra.
« Les autorités nigérianes ont eu recours à des exécutions sommaires et à la détention des militants souverainistes biafrais. La situation ira sûrement en dégénéra,t à moins d’une action immédiate », indique le communiqué.
L’OEAS a ensuite appelé le gouvernement nigérian à répondre aux trois exigences suivantes :
1. La libération immédiate de prison de Mouvement sioniste du Biafra, MASSOB, SDMPI et les animateurs de Radio Biafra dont Benjamin Onwuka et Nnamdi Kanu.
2. Toutes les forces militaires et de police fédérale doivent retourner dans leurs casernes.
3. L’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du Biafra qui devra se tenir dans les 90 jours avec l’OEAS, l’UNPO, et des observateurs non alignés qui superviseront le processus de vote.
« A défaut de répondre favorablement à ces demandes, cela entraîner sans doute des troubles civils que les manifestants biafrais non violents paient de leur sang pour saisir leur chance pour l’indépendance. Peu importe les mesures que le gouvernement fédéral nigérian pourrait prendre, les dés sont jetés pour l’indépendance du Biafra ».
« Il y a une chance à saisir pour un référendum pacifique, une main est tendue au gouvernement nigérian dont l’ignorance sera à leurs risques et périls. Le peuple biafrais est patient, mais ne peut indistinctement être assassiné par le gouvernement nigérian sans résister à la plénitude de leurs droits de l’homme », a déclaré l’OEAS pour conclure.
Rappellons que la Kabylie est membre de cette organisation Internationale gouvernementale (IGO) membre observateur de l’ONU depuis août 2013, grâce au travail diplomatique mené par le gouvernement provisoire kabyle en exil.
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SIWEL 041702 FEV 16