TIZI-OUZOU (SIWEL) — Boussad BECHA, membre de la direction et responsable à l’organique du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), vient d’être relâché au terme de deux longues heures de « vérification d’identité » par la police coloniale algérienne

Il a été relâché après l’observation d’un rassemblement de plusieurs dizaines d’étudiants militants du MAK qui avaient convergé vers le commissariat central de Tizi-Ouzou pour faire relâcher Boussad Becha.

Face au rassemblement des étudiants, la police algérienne est sortie « rassurante » pour dire aux militants du MAK  » ce n’est rien, c’est juste une affaire de procédure »…

Donc, si on comprend bien, les arrestations arbitraires des militants du MAK relèvent de la « simple procédure » de police…

 

Pour rappel, Boussad BECHA, membre de la direction, cadre et responsable à l’organique du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) avait été interpellé aux environ de 20h à un barrage de la police algérienne au lieu dit " I’Habitat " pour un simple "contrôle d’identité".

Sitôt informés, une cinquantaine d’étudiants, militants du MAK, rejoint par d’autres militants, se sont rendus au commissariat central de Tizi-Ouzou où Boussad Becha avait été embarqué.

Face au rassemblement grandissant devant le commissariat, la police algérienne est sortie pour "rassurer" les militants du MAK sur le sort de leur camarade en leur disant " ce n’est rien, c’est juste la procédure".

Finalement, au bout de deux heures de "procédure normale", Boussad Becha est enfin relâché. Nous reviendrons sur la "procédure" qui lui a été appliquée par la police algérienne.

zp/wbw
SIWEL 022250 FEV 16

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