TIZI-WEZU (SIWEL) — La revue Abc Amazigh que j’éditais en Algérie, en version papier, fut née en 1996. Elle a disparu en 2001. Et ce, à cause du manque de lectorat.
Une revue dont “Le contenu scientifique … confirme qu’aujourd’hui, il ne s’agit pas plus de réhabiliter l’amazigh, mais de produire cette langue… » ”(Le Matin)
« OUF ! Voilà une revue qui aborde la question de la langue amazighe sans se laisser aspirer par les sirènes politiciennes… assurément la revue Abc Amazigh a choisi la voie du débat d’idées, de la construction. La plus sûre… Avec peu de moyens, cette revue ne se laisse pas abattre par un environnement hostile. Que la résistance continue !” (Libre-Algérie)
« …Une revue qui fut un vecteur remarquable de la réflexion et de la culture berbères. Que cette expérience précieuse puisse nourrir demain de nouvelles espérances ! » (Bertrand Delanoê, le Maire de Paris.)
Après avoir, pour éditer cette modeste revue, fondé une maison d’édition en Algérie, en toute légalité, seul, sans moyens aucuns, ce fut un ami qui m’offrit la somme d’argent nécessaire pour l’acquisition d’un ordinateur. Généreusement et sans contrepartie aucune.
A présent, c’est vous, militants et militantes de la cause amazighe, les internautes, et, en particuliers mes amis (ies) de Facebook, de France et d’ailleurs, que je sollicite pour pouvoir acquérir un ordinateur. Avec, en contrepartie, mes revues et – ou – mes livres.
Mes modestes moyens de vie, ou plutôt de survie, ne me le permettant, personnellement, pas.
Cet ordinateur me servirait à gérer la nouvelle version numérique d’Abc Amazigh, qui passerait d’un bulletin mensuel en papier, qui se vendait en Algérie pour 35 DA le numéro, en magazine numérique permanent. C’est-à-dire en blog. Et gratuit.
Je me dois de rappeler que ce blog est créé dans WordPress, dont l’hébergement est gratuit, grâce à la gentillesse et à la générosité d’une personne, par ses leçons informatiques. Cette honorable personne souhaite garder l’anonymat. Je la respecte.
La renaissance de cette revue est, pour moi, un baume au cœur. Une opportunité aussi, pour moi, de continuer mon combat. Ce pourquoi je sollicite votre compréhension et votre solidarité.
Vous, pour m’aider, si vous le voulez, faîtes-moi simplement une commande de mes revues dont j’ai, en stock, quelques paquets d’invendues. Et aussi, si vous les voulez, mes livres. En me contactant par courriel à : [email protected]
Comme le disaient nos ancêtres : « Afus deg fus, akken taakkwemt attifsus.» La main dans la main, pour que la charge se réduise, devienne moins lourde. Je compte donc sur votre main, sur votre solidarité, sur votre générosité. J’ai besoin de vous. Tamazight a besoin de nous, de vous.
Amazighement vôtre,
SM
SIWEL 25 1702 NOV 13