KABYLIE (SIWEL) — » Après le simulacre de procès tenu contre trois jeunes mozabites et suite à la marche raciste organisée par les arabes Châambas, sous la bénédiction de la police algérienne qui les encadrait, les châambas en véritables Banu Hilal du XXIe siècle ont à nouveau mené des raids meurtriers contre les amazighs mozabites »… « Consterné par l’horreur du crime dont a été victime le jeune Azzedine Babousmail, le MAK s’incline devant la mémoire de la victime et présente à sa famille ses sincères condoléances, comme il assure le peuple mozabite de son inconditionnelle solidarité ».
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE
Halte au racisme d’État contre les mozabites !
Consterné par l’horreur du crime dont a été victime le jeune Azzedine Babousmail, le MAK s’incline devant la mémoire de la victime et présente à sa famille ses sincères condoléances, comme il assure le peuple mozabite de son inconditionnelle solidarité.
Au delà des hordes qui commettent ces crimes sauvages contre le peuple mozabite, le MAK tient pour premier responsable l’Etat algérien qui encourage l’assassinat des mozabites à travers l’impunité qu’il accorde aux assassins et le harcèlement judiciaire dont il accable les victimes. L’implication manifeste des forces de sécurité algériennes ainsi que de son dispositif judiciaire contre les victimes amazighes du Mzab apporte la preuve indéniable du racisme primaire qui anime l’Etat algérien.
Après le simulacre de procès tenu contre trois jeunes mozabites et suite à la marche raciste organisée par les arabes Châambas, sous la bénédiction de la police algérienne qui les encadrait, les châambas en véritables Banu Hilal du XXIe siècle ont à nouveau mené des raids meurtriers contre les amazighs mozabites. L’impunité accordée aux assassins des deux premières victimes mozabites a encouragé les hordes de Châambas à assassiner le jeune étudiant Azzedine Bab ousmail et peut-être même que la justice algérienne va encore programmer un nouveau procès où des jeunes Mozabites seront traduits devant la justice pour « attroupements armés », pendant que les jeunes Châambas eux assassinent impunément.
Et pour que les mozabites comprennent encore mieux de quel côté se trouve l’Etat algérien, dans le cas où tous n’auraient pas intégré cette « constante nationale » qui porte naturellement les institutions racistes de l’Algérie à absoudre les criminels au détriment des victimes, pendant que les châambas menaient de nouvelles attaques meurtrières contre les mozabites, la justice algérienne a condamné à 6 mois de prison avec sursis les 3 jeunes mozabites pour attroupement armés sur la base d’un Procès-Verbal de police alors même qu’il a été prouvé qu’elle était elle-même complètement impliquée dans l’agression raciste envers les amazighs du Mzab et sans même apporter la moindre preuve témoignant des accusations portées contre les seuls mozabites.
Ces crimes racistes contre le peuple mozabite sont la conséquence directe de la haine que le régime algérien distille à travers l’ensemble de ses institutions contre les peuples amazighs. Les Mozabites qui n’ont jamais rien demandé à l’Etat algérien, payent leur amazighité et leur rite cultuel non conforme à la « Malikia » qui est une " quwa wataniya " comme l’ont manifesté les jeunes Arabes Châambas avec leur compatriotes de la police algérienne , juste avant d’aller sauvagement ôter la vie à un jeune étudiant Mozabite de 20 ans dans le cimetière de ses ancêtres
Le MAK qui réitère son soutien indéfectible au peuple mozabite interpelle une nouvelle fois la communauté internationale afin d’intervenir rapidement pour mettre fin à ce génocide organisé par le pouvoir en sous-traitant les Châambas qui agissent avec l’autorisation de la gendarmerie et le soutien actif de la police algérienne.
Les photos et les vidéos montrant très clairement le parti pris des corps constitués sensés garantir la sécurité de tous est flagrant. Ne pas intervenir revient à ne pas porter assistance à personne en danger. Si les médias et la communauté internationale continuent de se taire face à ce massacre prémédité, alors ils seront aussi complices des crimes commis contre le peuple mozabite.
Kabylie, le 06 février 2014
Maître Fatiha Rahmouni,
Secrétaire Nationale aux Droits Humains.
SIWEL 071129 FEV14