TIZI-OUZOU (SIWEL) — « …en plus des trafics en tous genres, de la corruption, du racket, du banditisme, des kidnappings, du terrorisme « résiduel » et de temps à autre un massacre collectif comme en 2001, les voyous d’Alger décident de s’attaquer à la jeunesse estudiantine kabyle par le biais de la prostitution, du proxénétisme, de la débauche, de la drogues et de l’alcool dans les universités. »
Et puis, s’adaptant à l’aire d’internet et de la disponibilité de l’information, imposée par la technologie et non par une volonté politique, les criminels d’Alger ont donc troqué la répression et le contrôle stricte de l’information contre une autre stratégie : celle de la corruption de la société estudiantine kabyle, trop prompte à la révolte.
Alors la mafia arabo-islamiste, celle qui squatte le pouvoir algérien depuis 1962, a décidé de mener une stratégie délibérée d’éradication du peuple kabyle qui, malgré 50 années d’arabo-islamisation forcenée, dix ans de terrorisme et dix autres années de « réconciliation nationale » avec les terroristes, persiste à s’accrocher à ses aspirations de liberté et d’authenticité. Alors, en plus des trafics en tous genres, de la corruption, du racket, du banditisme, des kidnappings, du terrorisme « résiduel » et de temps à autre un massacre collectif comme en 2001, les voyous d’Alger décident de s’attaquer à la jeunesse estudiantine kabyle par le biais de la prostitution, du proxénétisme, de la débauche, de la drogues et de l’alcool dans les universités.
C’est ainsi que la situation dramatique de la cité Bastos, à l’université Mouloud Mammeri, n’est plus un secret pour personne. Le phénomène a atteint de telles proportions que les jeunes filles de la dite citée, bien décidées à ne pas se laisser faire, décident de fermer deux jours durant, la direction des œuvres universitaire afin d’exprimer leur ras-le-bol et signifier leur farouche opposition à la transformation de leur cité universitaire en lieu de débauche prémédité.
La jeunesse estudiantine kabyle, prouve encore une fois sa ténacité et sa capacité de résistance en refusant d’abdiquer face au Tsunami de la maffia d’Alger et de ses détestables relais en Kabylie, devenus tenanciers de maisons closes en pleins cœur des citées universitaires de jeunes filles. Ces tenanciers de maisons closes sont tous affiliés au régime algérien soit, directement à travers les structures de l’Etat : responsables politiques, autorités administratives, entre autre universitaires, et services de sécurité, toutes catégories confondues, soit indirectement par l’appât du gain facile, à travers la racaille tizi-ouzienne, dans le rôle de proxénètes, et à travers certains notables, dans le rôle de clients pervers prêts à allonger la monnaie.
Tassadit A-M
SIWEL 071629 MARS 13