DIASPORA (SIWEL) — Et si on abordait aujourd’hui l’une des richesses de la Kabylie qui est l’agriculture? Mais avant de développer cet aspect, je souhaite mettre en évidence que les deux importantes et capitales richesses que nous avons sont : la matière grise de nos femmes et de nos hommes et notre situation géographique.
Ces deux richesses sont des atouts majeurs et sont capables de développer et de mettre au point des projets d’envergure dans tous les domaines. Et ce n’est pas un hasard si les postes stratégiques et d’intelligence en Algérie sont en majorité occupés par des cadres Kabyles, à l’étranger, les grands chercheurs et experts d’origine nord-africaine sont en majorité de Kabylie.
L’autosuffisance à l’algérienne est définie comme étant, un état capable d’importer des produits alimentaires grâce aux recettes des hydrocarbures et al hamdoulillah, une stratégie non responsable qui a conduit notre pays a la dépendance alimentaire et peut être aux conflits sociaux suite à la chute de ces recettes pétrolières. Ceci est une preuve vivante et d’actualité.
La Kabylie qui ne possède pas assez de plaines pour l’agriculture traditionnelle pourra mettre en place dans l’immédiat un autre système de production agricole dans des zones montagneuses, puisque toutes les conditions permettant sa réussite existent en Kabylie. C’est la technique dite HYDROPONICS. Ce terme latin qui veut dire (Faire travailler l’eau), est une technique qui permette de faire pousser des fruits et légumes avec de l’eau et des nutritions sans la nécessité d’avoir du sol. Je ne vais pas aller dans les détails, je veux juste mettre en évidence que la Hollande, qui a justement le problème de terre, fournit à sa population 95 % de ces produits grâce à cette technique.
La condition principale pour la réussite de ce projet est l’abondance en eau pluviale. Le barrage d’eau de Taxuxt et le futur barrage de Tizi N tlata, deux suffisent pour produire une quantité suffisante pour les 10 millions de Kabyles et de tous les peuples d’Algérie.
Je ne suis pas un ingénieur agricole ni un expert en la matière, ni un homme d’affaire, ceci est une simple contribution qui, à mon avis montrera à nos investisseurs et à nos bâtisseurs de l’avenir de nos enfants, un chemin pour une indépendance alimentaire et une stabilité sécurisée. Mais comment trouver la volonté politique pour la concrétisée? C’est le seul obstacle à tout projet d’avenir.
Slimane HALLAH,
le 06 Décembre 2015
SIWEL 071744 DEC 15