RIF (SIWEL) — Au début de XXe siècle, l’occupation Espagnole, par sa nature et ses objectifs, n’a accordé aucune importance au développement où à la mise en valeur de la zone.
Les Espagnols ont saisi l’occasion de vacuité du Rif pour remplir ce vide et coloniser toutes les terres rifaines, surtout qu’ils ont trouvé un appui fort de la part des autorités militaires de Melilla à l’époque, spécialement de la part du commandant Riquelme, du service d’informations, qui en a largement favorisé l’achat. Surtout que le territoire rifain à l’époque n’avais pas de documents de la propriété, il a était géré d’une manière collective à travers les coutumes amazighes des tribus rifains. C’est dans ce contexte qu’on peut comprendre pourquoi les coloniaux ont fait assouplir la législation vers une direction qui tendait « à faciliter les achats de terre aux indigènes en favorisant la constitution de propriété individuelle et la division de la propriété collective. Là où la pression des colons était particulièrement forte… la majeure partie des meilleures passa entre leurs mains, par des procédures dont l’équité fut vivement contestée » . C’est à travers cette manière de la pression et d’autre manière de la menace qu’ont utilisé les coloniaux espagnoles contre les rifains au début de XXe siècle, ils ont réussi à occupé les meilleures terres et ont achevé de mettre la main sur les mines du Rif. Ils ont entamé une nouvelle ère d’exploitation concernent cette fois, c’est la terre , et c’est en assimilant le modèle français que les espagnoles ont pensé à la colonisation agraire.
Les espagnols, et après l’occupation du territoire rifain, surtout les meilleurs terres agricole, ils ont produit une forme juridique, et ils ont réussi à rendre fertile une grande partie du Rif oriental, ce qui a créé plusieurs contentieux à propos de ces terres, c’est pourquoi la « Asociación de Agricultores de Melilla » a dressé une pétition au président du conseil des ministre l’implorant « de trouver un état juridique définitif de la propriété des terrains qui forment le camp extérieur de la place » . Le contentieux de ces terres cédés par le ministre de la guerre en faveur des agricultures n’a pas trouvé de résolution favorable que dans la loi publiée le 4 août 1922. Elle a été suivi d’un « Real Orden » du 27 mars 1925, émanant la présidence du directoire militaire, dans lequel on signale que tout les terrains « seraient des propriétés exclusives de l’Etat ». C’est de cette manière les espagnoles, en particuliers les aristocrates qui ont des auxiliaires de la colonisation à l’époque ont arrivé à acquiers une grande superficie des terres agricoles, surtout dans les plains du Rif oriental qui formaient la zone basse de la Moulouya, et plus précisément la rive gauche de cette dernière, comme l’indiquait El Hassan Douhou. Ces plains ont une superficie totale de 29 338 ha, répartis sur les trois pleines du Rif oriental :
Tableau n° 2 : SUPERFICES DES PLAINES DU RIF ORIENTAL
Plaine Superficie (en Ha)
Zebra / Sebra 5 600
Garet 13 500
Bou-arg 10 178
Cette politique de désarmement des terres qu’exercé les espagnoles dans le Rif a conduit vers une grande crise économique et sociale dans la région. Il a produit des agriculteurs sans terre qui ont devenu, sous la pression de la colonisation, des travailleurs chez les aristocrates espagnoles qui ont occupé leurs terres.
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SIWEL 12 1530 NOV 13