AQVU (SIWEL) — Un homme accusé d’avoir volé après avoir poignardé un vieil éleveur au marché d’Aqvu a été pendu par les pieds et tailladé, ce lundi 31 octobre. La police algérienne présente sur les lieux n’est pas intervenue ni les pompiers urgentistes. Le président du Gouvernement Provisoire Kabyle, Mas Ferhat Mehenni, profondément choqué par cet acte odieux, nous a transmis un message dans lequel il « condamne de toutes ses forces » un acte barbare d’un autre age. Transporté à l’hôpital d’Aqvu, la cellule de communication de la wilaya de Bejaia informe que « son état de santé est stabilisé à l’heure qu’il est et va quitter l’hôpital dès ce soir ».
Devant l’insécurité que fait régner le colonialisme algérien sur notre territoire, il est urgent de mettre sur pied dans les villages et les villes des groupes de gardiens de la paix pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
Il y a un mois, c’était un chanteur qui fut retrouvé dans la même localité pendu et tailladé, avec des inscriptions sur son cadavre de type : "Continue de chanter ta Kabylie". L’enquête policière n’a pas fait la lumière sur ce crime.
Aujourd’hui, en plein marché, qui a opéré ? Pourquoi la police d’Alger n’était-elle pas intervenue au moment des faits ?
Le président de l’Anavad alerte l’opinion internationale sur la gravité de la situation que nourrit le pouvoir algérien en Kabylie pour en abîmer l’image aux yeux du monde entier.
Ferhat Mehenni
Président de l’Anavad
SIWEL 311816 OCT 16