MADRID (SIWEL) — Le juge espagnol Pablo Rafael Ruz Gutierrez auditionnera vendredi 16 août les tortionnaires du Front Polisario, créé au début des années 70 par les régimes algérien et libyen.
Si la comparution de ce dernier ne pose aucun problème puisqu’il se trouve actuellement sur le sol espagnol, en revanche, les victimes restent très septiques quant à la comparution d’Ibrahim Ghali, protégé par le régime algérien.
Les deux influents dirigeants du Polisario, Brahim Ghali, ancien ministre de la défense et actuel représentant du front à Alger et Mahjoub Lincoln, agent des services sécuritaires et représentant du Polisario en Espagne, sont accusés de génocides, crimes contre l’humanité et tortures contre des dissidents sahraouis et la population des camps de Tindouf cantonnée dans le sud-ouest de l’Algérie.
Suite à une plainte déposée en décembre 2007, contre des dirigeants du Polisario et des officiers de la sécurité et de l’armée algérienne, le dossier est désormais entre les mains du réputé juge Pablo Rafael Ruz Gutierrez de l’Audience Nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole qui a compétence universelle pour juger les crimes contre l’humanité.
27 autres prévenus dont des soi-disant ministres de la pseudo république arabe sahraouie sont cités à témoigner devant le juge Gutierrez qui a demandé dernièrement à la police espagnole de les localiser afin de leur notifier la plainte.
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